Chapitre 1

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Il était 17h, une heure avant le diner de la Marquise de Monteuil quand une dispute éclata pour la énième fois dans la maison du Gouverneur. Cela faisait quelques temps que la maison tremblait régulièrement, et ce semblait t-il, selon les servantes, sur un sujet récurent.

-Me marier? Père je pensais avoir été clair sur le sujet; il n'y a pas de femme en ce monde qui n'a su retenir mon attention. Et je refuse de -comme vous- me marier sans amour.  tempêta son fils; c'était un jeune homme au visage marqué par la fougue, dont les traits délicat laissait pourtant transparaitre une certaine dureté. Ses sourcils noirs étaient serrés en une grimace de colère et d'agacement, et encadrait des yeux perçants et ronds. Ses cheveux aurait du être dissimulé sous une perruque, à l'instar de son père; mais le jeune homme était un jeune "Rebel et immature" selon les dires de son père et "sophistiqué" selon ses propres mots. Ceci étant dit, il avait toujours fermement refusé de porter une quelconque perruque qui "grattait son cuir chevelu déjà bien abimé" et à la place, portait ses longs cheveux noirs, attaché en queue de cheval -il fallait bien montrer son appartenance à la haute-. 

-Au diable ces dames! Je vous demande une seule chose; trouver une femme avant de repartir sur la mer! Le visage du gouverneur était à présent rouge de colère; il n'avait pas besoin qu'on lui rappelle son mariage infructueux avec sa maitresse.

-A quoi bon prendre une épouse si je m'en vais l'abandonner d'ici quelque jours? Le jeune homme laissa échapper un rire amer et moqueur. 

-Il ne s'agit pas de cela... Le gouverneur semblait perdre ses mots. 

-En effet, il ne s'agit pas de cela père.  toisant son père du regard, il soupira. Il ne s'agit pas de me trouver une femme, il s'agit de trouver une mère pour vos petits enfants. Le poing du jeune homme se serra avec une colère retenue. Il y eu un instant de silence.

-...ce soir à la soirée de Monteuil. Je compte sur vous pour trouver une femme mon fils. Et si vous n'en trouvez pas... Alors je compte sur vous pour trouver une mère pour VOS enfants. Il posa une main ferme sur l'épaule du jeune homme. Vous devenez commodore demain. Vous prendrez la mer, et laisserez derrière vous un vide que je ne pourrais combler. Si vous ne le faites pas pour vous alors... faites le pour moi, Commodore Wooyoung. Le coeur de Wooyoung se gonflat d'égo à l'appel de son titre, et sa colère dimminua.

-J'entend vos revendication. Et j'y penserais ce soir au diner. A présent... je vais me retirer. Sans un mot de plus, le jeune Wooyoung quitta la pièce. 

Le pas chancelant, il se retira dans ses quartiers. Sa chambre n'avait pas grand caractère: il s'en servait surtout pour entreposer ses armes, dont sa préférée trônait d'ailleurs en évidence. Elle lui avait été offerte par son père, une commande d'un des plus grand forgeron anglais de ce quart de siècle; la poigné en or portait ses initiales et des lierres doré décorait l'écusson de sa maison, représenté sur le pommeau;  la lame était souple et fine, et si Wooyoung n'avait pas encore eu l'occasion d'en faire l'usage, cette arme semblait sans nulle doute forgé pour le combat. Le cadeau était récent; le gouverneur la lui en avait fait présent lors de sa promotion en tant que Commodore; l'un des plus haut grade de la marine royale. Dans quelque année et avec un peu de chance, Wooyoung pouvait selon lui devenir amiral, et selon son père, trouver une femme. 

Il commença à se préparer; enfila sa plus belle tenue et pris même avec lui cette épée favorite; pas pour plaire à ces dames, loin de la, mais bien car toute fête mondaine -bien que d'un ennui certain- avait d'abord pour but de montrer son grade et sa valeur. Ainsi, il se devait en tant que nouveau commodore, de soigner un certain statut. Quand il descendit et rejoignit son père, celui ci eu un sourire entendu, comme si il avait déjà gagner cette dispute - ce qui ne fit d'ailleurs, que donner au jeune homme l'envie de se rebeller d'avantage.- 

Pirate King-WoosanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant