Nous voilà sur la direction du château de Cambridge après avoir passé une bonne soirée pour ma part.
«Vous avez passé une bonne soirée ? »
«Oui, j'ai pu discuter avec des hommes que j'apprécie beaucoup et puis il y avait Alexander»
«Oui, c'est vrai »
«Vous avez l'air vraiment soudés avec vos amies »
«Elles sont comme mes sœurs »
«Oui, j'avais oublié que vous avez grandit ensemble au couvent »
«C'est exact »
Je regarde à travers la fenêtre et je vois que nous commençons à quitter le centre de Londres.
«C'est la première fois que je quitte cette ville, enfin si on oublie le week-end à la campagne chez Lord Hamilton »
«Je suis persuadé que le château vous plaira»
«Je n'en doute pas »
Je me réinstalle correctement contre la banquette et je regarde Will qui se trouve encore une fois devant moi sur celle dos à la route.
«Je suis navré de ne pas avoir partagé un peu de ma soirée avec vous ».
«Comme je vous l'ai dit Haydée, vous êtes libre de faire ce que vous désirez. Et je vois à votre minois que d'avoir passé la soirée avec vos amies vous a fait le plus grand bien »
«Peut-être, mais c'était une soirée particulière pour nous deux ».
«Ne vous en faites, je pourrais moi-même vous dire la même chose »
Je lui souris avant de poser mon regard sur la bougie derrière la lanterne qui se trouve à côté de la porte qui éclaire l'intérieur du carrosse dans une douce lumière tamisée.
«D'ici deux ou trois jours, il serait sage de nous présenter au villageois qui vivent sur notre duché »
«Oui, c'est une bonne idée »
Je lui souris et je romps l'échange de nos regards pour le poser dehors dans la nuit noire.
Will en fait de même et regarde de l'autre côté provoquant un silence sur une dizaine de kilomètres.
Malgré le calme olympien qui règne dans le carrosse, je commence à avoir chaud.
Les filles ont raison, cette tension entre nous commence sérieusement à me rendre folle.
Je décide d'enlever mon châle et de poser mes cheveux d'un seul côté pour dégager ma nuque et espérer me rafraîchir.
Mais c'est sans compter sur le regard lourd de Will sur moi, je le sens et je soupire.
Dix, vingt, peut-être même trente minute que je commence à bouillonner et ma jambe commence à tressauter comme d'impatience.
Mon corps n'appelle que le sien et mon bas ventre se tord.
Bon sang, mais suis-je en train de devenir folle ?
Je finis par relever le regard vers Will et sans étonnement ce dernier me fixe.
Ses lèvres sont un appelle un désir et son regard pourrait m'enflammer immédiatement.
C'est alors que la voiture s'arrête si brusquement que je bascule sur la banquette d'en face à savoir sur Will.
«DÉGAGE DE LA SALE IVROGNE TU VOIS PAS QUE TU ES AU MILEU DE LA ROUTE ».
J'ignore ce qu'il se passe dehors parce que je suis trop concentré à regarder Will et sa beauté qui est unique.
Mon cœur commence à battre la chamade quand je sens ses mains se caler dans le bas de mon dos pour me coller à lui et que je vois son regard sur mes lèvres.
Mon souffle devient saccadé alors qu'il ne se passe presque rien.
Ma main se pose sur sa joue dépourvu de cicatrice dans une douceur déconcertante et il n'en fallait pas plus que ses lèvres atteignent les miennes dans un soupire d'aise.
Ses lèvres se bougent contre les miennes pendant que je m'installe correctement sur ses genoux après avoir remonté ma robe.
Sa langue trouve enfin le mienne et en profite pour danser ensemble pendant que le feu me consume.
Les lèvres de Will quitte les miennes pour s'aventurer dans mon cou, puis sur le haut de mon décolleté.
Il finit par relever sa tête vers moi et me regarde avant que je saute sur ses lèvres en encadrant son visage de mes mains.
Il récupère ma main posé sur sa cicatrice est vient croiser nos doigts ensemble très rapidement avant que la sienne remonte le long de mes côtés pour malaxer mon sein à travers ma robe me faisant gémir.
Je bouge sur Will sans le vouloir et c'est à son tour de gémir avant de me prendre par les hanches et de me faire basculer sur la banquette où j'étais assise.
Il me fixe du regard pendant que l'une de ses main frôle ma cheville avant de remonter dans une lenteur qui ferait pâlir n'importe qui.
Ses yeux chargés de désir ne quitte pas les miens alors qu'il remonte de plus en plus vers mon intimité ce qui me fait fondre.
Ses lèvres capturent de nouveau les miennes et je gémis en sentant sa main posé sur mon pubis.
Je le sens frôler mes lèvres d'en bas en aspirant mon cou.
Il se recule immédiatement en attendant la porte s'ouvrir.
C'est le souffle court que nous nous fixons pendant quelques minutes avant qu'il ne sorte de la voiture.
Je pose ma main sur ma poitrine et je me demande si je n'ai pas halluciné sur ce qu'il vient de se passer.
Je reprends rapidement mes esprits avant de sortir à mon tour.
Immédiatement nos regards se croisent, mais nous sommes encore une fois dérangés.
«Bienvenue chez vous votre Grâce »
«Merci Edmund » dit-il d'une voix rauque qui fait réagir mon bas ventre.
«J'espère que vous avez fait un bon voyage votre Grâce ? » me demande Suzie.
«Oui» dis-je en soupirant.
«Venez rentrés »
Nous suivons Edmund et Suzie afin de rentrer dans le château.
Quelques chandeliers éclairent le hall d'entrée qui m'a l'air immense avec un haut plafond, mais je n'ai pas le temps de voir quoi que ce soit que la voix de Suzie m'interpelle.
«Venez votre Grâce, je vais vous conduire à votre chambre et vous changer »
Elle prend un chandelier et me fait signe de la suivre.
Je me retourne vers Will qui est en train de mordre son poing tout en me lançant des flammes à travers son regard, mais je me résigne à suivre ma domestique.
Quand j'entends mon cœur battre aussi fort, je sais que je n'ai pas rêvé et j'en veux vraiment plus ...
Voilà le chapitre 51, j'espère qu'il vous a plu?
J'attends vos retours avec impatience :)
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Revenge
Historical FictionLondres 1820, Haydée est une jeune femme de 23 ans. Elle travaille pour l'une des familles les plus aisées de la ville et surtout l'une des plus gentilles, le vicomte et la vicomtesse de Seymour. La saison des mondanités est prête à débuter et une...