Chapitre 52

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POV Will

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POV Will

Je rentre en claquant les portes de ce qui fut autre fois la chambre de mon connard de père et je balance ma veste sur le fauteuil avant de me frotter le visage.

Je pose mes mains sur mes hanches et je fixe la chambre qui a bien changé.

J'ai demandé à ce que tout le mobilier soit changé, tout est neuf parce que maintenant il s'agit de ma chambre.

Et j'en ai fait de même pour la chambre de la Duchesse.

La Duchesse qui risque de me tuer à petit feu si on continue comme ça.

Ses lèvres, sa peau douce, ses gémissement incontrôlés ont eu raison de moi et de ma fureur à être dérangé.

Depuis le temps que j'attendais ça, depuis la première fois que je l'ai vu je rêve de l'embrasser, de lui faire l'amour et de la faire trembler.

Aucune femme n'a jamais eu ce pouvoir sur moi.

Enfin il faut dire Will que tu n'as couché qu'avec des putains, ton père avait raison sur ce coup là me souffle ma conscience.

Mais elle...

Elle est tellement parfaite, je n'auras jamais pu espérer avoir une femme comme elle.

Elle est... parfaite.

Je déboutonne mon veston que je balance aussi sur la chaise et j'enlève les premiers boutons de la chemise, histoire d'avoir moins chaud.

J'ignore ce que je ressens pour cette femme si c'est du désir, de l'amour ou même un mélange des deux.

Mais Haydée m'a percé le cœur.

Je m'assois en prenant ma tête entre mes mains.

Je suis sacrément frustré, de la savoir dans la chambre juste à côté me donne envie d'y aller et de l'embrasser comme jamais, mais j'ai peur.

Je veux éviter de la froisser, je veux que ça soit elle qui me dise qu'elle est d'accord avec ça.

Je ne veux pas faire comme mon père et toutes ces femmes.

Alors j'ai vraiment cru que jamais je ne pourrais la toucher comme je le fais ce soir, mais lorsqu'elle a basculé sur moi et qu'elle m'a touché la joue, c'était trop, j'ai pas résisté.

J'ai essayé de me reprendre, mais j'ai vite abandonné quand c'est elle qui m'a embrassé.

Comment ça va se passer maintenant entre nous ?

Est-ce qu'on va être gêné ou même s'ignorer ?

J'entends la porte d'entrée s'ouvrir et je renvoie mon majordome d'où il vient.

«Edmund, je n'ai pas besoin de vous ce soir »

Aucune réponse, je me retourne et je découvre Haydée vêtue de sa chemise de nuit et ses cheveux complètement lâchés.

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