Jeux de pouvoir- tome 1

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟮𝟯.

Il tend la main vers un autre outil, un fouet fin, et je me fige un instant, mais je reprends rapidement contenance.

— Alors, qu'est-ce que tu comptes faire ? demande-je, ma voix ferme.

Il sourit, un sourire qui ne laisse rien présager de bon.

— Je vais te montrer à quel point cette pièce peut devenir intéressante.

Avec un mouvement fluide, il attache le fouet aux chaînes suspendues au plafond, le tirant pour qu'il soit bien en place. Le bruit métallique résonne dans la pièce, ajoutant à la tension.

— Voilà, un peu de préparation ne fait jamais de mal, dit-il en se retournant vers moi, son regard brillant d'excitation.

Je me redresse, défiant son regard.

— Tu penses vraiment que cela va me faire peur ?

Il s'approche de moi, sa voix prenant un ton plus grave.

— Ce n'est pas une question de peur, mais de révélation. Chaque coup, chaque sensation, va te rapprocher de la vérité que tu caches.

Je serre les poings, refusant de montrer ma vulnérabilité.

— Je suis prête, peu importe ce que tu prépares.

Il sourit, visiblement satisfait de ma réponse.

— Très bien. Commençons alors.

Il se place devant moi, le fouet à la main, tandis que je suis suspendue aux chaînes au plafond. L'atmosphère est saturée d'une tension palpable.

— Je vais commencer doucement, dit-il, son regard s'attardant sur moi.
- Juste pour voir comment tu réagis.

Il s'avance lentement, le fouet en main, et l'agite légèrement dans l'air. Je prends une profonde inspiration, déterminée à ne pas flancher.

- N'oublie pas, tu as choisi ce jeu, murmure-il, sa voix presque séduisante.

Sans prévenir, il abaisse le fouet, touchant ma peau avec une légèreté surprenante. Une douleur aiguë se répand à l'endroit où il m'a frappée, mais je reste immobile, ne laissant transparaître aucune faiblesse.

- Intéressant, murmure-t-il en observant ma réaction.
- La plupart des gens auraient déjà plié.

Je garde mon regard fixé sur lui, une lueur de défi dans mes yeux.

- Je ne suis pas la plupart des gens

Il semble intrigué, un sourire de satisfaction sur les lèvres.

-Très bien, voyons jusqu'où tu peux aller.

Il relève le fouet à nouveau, et cette fois, je sens une vague d'anticipation. Il frappe de nouveau, plus fort, et je m'efforce de ne pas réagir. La douleur est réelle, mais je refuse de laisser mes émotions le trahir.

— Quelle belle résistance, dit-il, son regard brillant d'excitation.

- Mais je suis sûr que tu as des souvenirs que tu caches derrière cette façade.

Il s'approche, son visage près du mien.

- Parle-moi de ta douleur. Qu'est-ce qui te hante vraiment?

Je prend une inspiration profonde, me concentrant sur ma determination.

— Je ne te parlerai pas de mes secrets. meme sous la contrainte. Tu ne me feras pas plier.