Chapitre 2

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PDV Extérieur

Un soir parmi tant d'autres, Alec n'eut pas le temps de mettre la clé dans la serrure que la porte s'ouvrit à la volée, et là devant lui son ange avec ses cheveux flamboyants relevé en chignon, laissant retomber une longue boucle de chaque côté de son visage angélique. Elle était vêtue d'un magnifique déshabillé rouge en dentelle transparente qui moulait à la perfection son corps de rêve. Sa tenue était assortie d'une paire d'escarpins à talons aiguilles de même teinte que la nuisette. Elle était tellement magnifique qu'Alec se jeta sur elle pour l'embrasser à pleine bouche. Tout en entrant dans l'appartement, collant leurs corps l'un à l'autre et claquant la porte derrière eux. Il balança son sac de sport au sol, fit glisser rapidement son blouson de ses bras qui tomba également sur le parquet. Clary plaqua Alec contre cette dernière sans interrompre leur baiser enflammé. Puis Alec inversa leur place avec douceur mais rapidité tout en caressant le corps chaud de Clary du bout de ses doigts sachant très bien qu'il la ferait frissonner de bien-être avec cette petite touche.

_ Tu m'as tellement manqué, mon cœur, haleta la rouquine à l'oreille du noiraud qui frémit de plus belle sous ses délicieuses paroles.

Alec continue de caresser de la pulpe de ses doigts, les superbes courbes de sa compagne tout en la faisant tressaillir à leur passage. La jeune femme haletante, sauta dans les bras de son amoureux qui la réceptionna, posant ses mains sous ses cuisses pour mieux la maintenir contre lui. Tout en avançant à grands pas vers leur chambre, ils continuaient de s'embrasser ardemment. Leurs corps l'un contre l'autre devenaient de plus en plus chaud, le désir montant rapidement en eux. Il déposa sa compagne avec délicatesse sur leur lit et vint poser son corps sur le sien tout en gardant le contact de leurs douces lèvres qui se mouvaient entre-elles. Dans la continuité de leurs cajoleries, ils firent l'amour tendrement, passionnément, prenant le temps de se donner du plaisir avec leurs mains, leurs bouches, leurs doigts et leurs corps transpirant d'amour. Effectivement le jeune couple ne s'était pas vu depuis près d'un mois et demi, le noiraud avait eu une mission de surveillance à l'autre bout du monde. Même si le couple se voyait tous les jours par visio, se parler et faire l'amour devant un écran interposé n'était pas terrible. Ne pas sentir le corps chaud de l'être aimé, ni même son souffle haletant, sentir ses caresses, ressentir ses frissons de bien-être et surtout entendre de vive voix ses gémissements de plaisirs étaient beaucoup mieux en réel.

Le noiraud avait dû passer la semaine suivante à l'Institut pour faire son rapport pour donner suite à la mission réussie et devait classer des dossiers qui traînaient depuis un moment sur son bureau. Quelque temps plus tard, Alec avait remarqué qu'en rentrant, les tenues de Clary étaient différentes de celles qu'elle avait le matin et quand ce dernier lui fit part de sa réflexion, la rouquine lui expliqua qu'elle devait toujours être belle et présentable pour son amoureux.

Quand le noiraud rentrait il avait certains soirs, le nez qui le chatouillait étant très sensible. Il n'arrivait pas à différencier les odeurs de parfums et d'épices qui se mélangent, tellement ça le dérangeait. Alec avait l'impression de connaître ce parfum mais quand il commença à demander, Clary lui disait qu'elle cherchait un autre parfum car elle souhaitait en changer. Pour les épices, elle lui expliqua qu'elle les avait achetées pour de nouvelles recettes trouvées sur un site de cuisine, pour lui faire de délicieux petits plats à son retour. Alec trouva sa compagne étrange sur le coup car elle avait toujours réponse à toutes ses questions, comme si elle était sur la défensive. Comme chaque fois, le jeune homme fit part de son ressenti à sa moitié et cette dernière lui expliqua qu'elle cherchait juste à se renouveler pour ne pas tomber dans une routine qui à coups sûr mettrait leur couple à mal. Lui ne chercha pas plus loin croyant sa compagne aveuglément. Il laissa couler, ne voulant pas se disputer avec elle pour rien et puis changer de parfum n'était pas un mal parfois. Il avait peut-être tendance à voir le mal partout. Déformation professionnelle oblige, ses missions en ce moment sur les tromperies des épouses de ses clients lui montaient sûrement au cerveau. Et puis il n'avait aucunes preuves, juste des suppositions qui étaient infondées. Sa tête lui jouait de vilains tours, ça ne pouvait être que cela.

PENGAWAL (Garde du corps)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant