La poétesse de Paentmarwy

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L'histoire qui va suivre est une nouvelle de fantasy que j'ai écrite dans le cadre d'un concours d'écriture très gentiment organisé par Bluelily17

La fantasy n'est pas un genre qui fait partie de mes habitudes en écriture, il s'agit donc d'une première. Et si je devais dresser un bilan, je dirais que ça m'a énormément plu de faire cette découverte, c'est un genre qui offre une infinité de possibilités en termes d'imagination et j'ai adoré écrire cette histoire. Je n'ai pas vraiment trop pu développer l'univers étant donné qu'il s'agit d'une courte histoire, mais j'espère que ça vous plaira quad même. J'ai conscience que cette nouvelle est loin d'être parfaite

Je ne vous retiens donc pas plus longtemps et vous souhaite un agréable moment l'univers de "La poétesse de Paentmarwy"... 

Bonne lecture ! ✨📖



La poétesse de Peantmarwy

La poétesse de Peantmarwy

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   La brume épaisse matinale recouvrait les pieds des montagnes d'Argent, tel un manteau blanc, englobant la cité légendaire de Paentmarwy dans une étreinte presque irréelle. Les premiers rayons de soleil se frayaient timidement un chemin à travers ce brouillard imposant, révélant peu à peu les contours des larges murailles du magistral palais de Cleyronne. Au sommet de ces remparts, tenaient fièrement plusieurs tours aux tuileries rouges recouvertes de mousse et de lichen. Leurs pointes, ornées de girouettes en argent véritable, semblaient toucher le ciel en leur haute altitude. Le palais de Cleyronne, où résidait la reine, n'était pas le seul élément qui façonnait le paysage poétique de la cité de Paentmarwy.

Les rues pavées, bordées de maisons en pierre blanchâtre dessinaient les ruelles. Les fenêtres, ornées de vitraux colorés, captaient les premiers éclats du jour, projetant des motifs dansants sur les murs intérieurs des charmantes bâtisses. Le murmure des fontaines, trônant dans chaque grande avenue, se mêlait aux chants des oiseaux qui venaient saluer le jour naissant.

Plus au centre. Dans le cœur de la cité, le Grand Quartier, comme on l'appelait là-bas, battait au rythme des pas précipités des habitants. Les artisans, les marchands, et les voyageurs se mêlaient dans un ballet constant, leurs voix se perdant dans la cacophonie d'un marché vivant. Les étals regorgeaient de fruits exotiques, de potions mystérieuses, et d'artefacts enchantés, offrant un aperçu des merveilles et des secrets que Paentmarwy gardait jalousement.

Mais malgré le nombre inouï de commerces éphémères - tous plus charmeurs les uns que les autres - qui s'invitaient dans la cité paradisiaque, ce n'étaient pas les établis d'artefacts magiques ambulants ou les vendeurs d'aliments provenant d'autres contrées qui avaient le plus de succès. Celle qui attirait les regards n'était en réalité même pas une commerçante, mais une poétesse. Yrathea était une poétesse aux particularités multiples. Elle maniait de manière tout aussi délicate et éprouvée les mots que la magie. Peu de gens exerçaient la magie comme elle le faisait : donner vie à ses écrits.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 25 ⏰

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