Helenie Family : New beginning or beginning of the end ?

Chapitre 4 : Les paroles d'une mère

Les choses s'étaient un peu calmées les jours suivants. Elles avaient discuté des animaux, et Lenie avait reconnu qu'elle avait complètement exagéré. Elles décidèrent de garder le chiot et le perroquet étant donné la situation compliquée de l'oiseau mais elles donnèrent les lapins à un ami de Djebril, habitué à s'occuper des animaux, et qui était ravi de les accueillir. Cela attrista Noah et Allan au début, mais après de nombreuses discussions, les deux enfants comprirent qu'ils ne pouvaient pas tous les garder et furent finalement contents que les lapins aient trouvé une famille qui les aimerait.

Cependant, malgré les compromis, la relation entre Helena et Lenie restait fragile. Les problèmes entre les deux jeunes femmes n'étaient toujours pas résolus, et le moindre incident menaçait l'équilibre déjà précaire de leur couple.

Le temps passait à une vitesse folle ! Nous étions déjà vendredi, et la fête était prévue pour le lendemain samedi. La famille d'Helena devait arriver dans l'après-midi et celle de Lenie, le samedi matin.

Helena préparait leur arrivée avec Anna et Jérôme, en aménageant les chambres d'amis, qui, heureusement, étaient suffisamment grandes pour accueillir tout le monde.

Pendant ce temps, Lenie s'occupait des derniers détails avec les prestataires, qui devaient s'installer demain matin. Après avoir raccroché avec le dernier, elle soupira. C'était elle qui avait voulu organiser une grande fête, mais elle aimait beaucoup moins les préparatifs que cela impliquait.

Helena l'interrompit dans ses pensées :

— Ça va, chérie ? Tu as fini de tout régler ?

— Oui, ne t'en fais pas, tout est en ordre.

— Super ! Nous avons aussi fini d'aménager les chambres. Heureusement que la chambre verte est divisible avec une cloison ; au moins, tout le monde sera confortablement installé.

— Heureusement que les chambres sont très grandes.

— Tu m'étonnes ! Tu vas toujours chercher mes parents et mon frère à l'aéroport cet après-midi ?

— Oui, à 15 h, c'est bien ça ?

— Exact.

— Pas de souci.

Helena lui sourit et l'embrassa. Lenie en profita pour la serrer contre elle et lui caresser le dos. Elles n'avaient eu que très peu de moments à elles ces derniers temps, et cela leur manquait. Autrefois, elles étaient toujours collées l'une à l'autre.

Elles furent interrompues par Boulette, qui poussa des cris stridents. Helena s'éloigna légèrement de Lenie et leva les yeux au ciel.

— Je vais finir par le mettre au barbecue, ton piaf, Lenie, je te jure !

Lenie éclata de rire et répondit :

— Il doit avoir faim.

— Donne-lui à manger avant que je ne le plume, il me fatigue à crier tout le temps.

Lenie rit, embrassa une dernière fois Helena et alla chercher des baies et des noix pour Boulette.

Le reste de la journée passa assez vite et il fut bientôt temps pour Lenie d'aller à l'aéroport chercher sa belle-famille. Elle prit leur gros 4x4 et se dirigea vers l'aéroport de Nice. Elle n'eut pas à attendre longtemps et salua Brigitte, Patrick, Arnaud, Yahima et Max, qui arrivaient au loin.

— Lenie, ma chérie, comment vas-tu ?

— Très bien et toi, Brigitte ? Vous avez fait bon voyage ?

— Parfait, ma chérie, on est ravis d'être avec vous pour quelques jours.

— Nous aussi, Brigitte, vraiment.