CHAPITRE 29.

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LE WEEK END SEMBLA DURER UNE ETERNITE pour Giulia. Elle avait passé le reste de sa soirée à trainer dans la résidence étudiante à lire au bord de la piscine, tandis que Camilla avait semblé préoccupée par la tenue qu'elle allait porter au bal masqué de Francesco. 

Celui-ci avait, comme toujours, annoncé la soirée comme si ce c'était rien d'important; ils étaient en ballade en ville pour visiter des rues connues de Madrid quand le jeune homme avait balancé à Ansaldo, asser fort pour que tout les autres jeunes Italiens présents entendent, qu'il avait pû obtenir, grâce à son père, de privatiser un chateau dans la campagne Espagnole; un lieu asser huppé et dont son père connaissait bien les propriétaires. 

Un bal masqué. C'était comme ça qu'il avait annoncé la chose; Un truc de riches et de Moyen-Âge. Giulia était pas sûre de pouvoir trouver une robe correcte d'ici la soirée du samedi soir, mais ce qui était sûr, c'est que tout le gratin de Las Encinas allait y venir, et dieu sait encore qui Francesco avait invité. 

Giulia était un peu gênée, parce que même si son plan séduction avec Francesco était au point mort et abandonné, et se sentait toujours un peu gênée auprès de lui; probablement à cause de l'épisode de la douche, et elle espérait que cette soirée bal masqué pourrait la faire oublier un peu tout ça et s'amuser. 

Mais il y aurait probablement Guzman. Nouveau problème, quand l'un s'effaçait, un autre survenait. Sur le chemin pour Las Encinas, elle pianotait sur son téléphone pour s'occuper l'esprit et tenter de ne pas entendre les filles dans le bus privé qui parlaient de la soirée de Francesco. 

En entrant dans le lycée, celui-ci semblait en ébullition; les élèves discutaient entres eux avec ferveur, et chuchotaient en se lançant des regards interrogateurs, alors que certains brandissaient avec fierté une enveloppe aux allures anciennes dans leurs mains; Giulia chercha Elvira ou Naomi, mais finit par se dépêcher de se diriger vers son casier en adressant des regards dépassés à tout les élèves qu'elle croisait. 

Puis, en ouvrant sa porte de casier, elle tomba sur cette invitation à l'allure ancienne, une enveloppe, accrochée au bout d'un ruban raffiné qu'on avait glissée dans la fente du casier, et elle jeta un regard à sa droite et à sa gauche. 

Elle soupira et su même avant de l'ouvrir qu'il s'agissait de la même invitation qui circulait dans les couloirs. "Vous êtes cordialement invité(e) au grand bal masqué à La Fortaleza de las Sirenas ce samedi." L'invitation usait de grands mots du Moyen-Âge pompeux, avant de rappeler à ses lecteurs de se vêtir en circonstances, avec une touche de débauche, et que "tout dress code non respecté se verrait l'entrée refusée".

 Giulia émit un rire amusée avant de s'éventer avec l'invitation, avant qu'une voix ne la tire de son euphorie soudaine: 

- Je devine que toi aussi tu fais partie des VIP de ce lycée?" 

Guzman. Malgré elle, Giulia sentit son coeur se tordre en reconnaissant la voix du jeune homme derrière elle, et elle prit une grande inspiration avant de se tourner pour lui faire face en faisait un effort pour paraitre impassible face à lui. 

- Evidamment, mais je suppose que tu viens me supplier de te trouver une invitation? Désolée, t'arrives quelques siècles trop tard, le taquina-t'elle, surtout parce qu'elle voulait écourter cet échange. Guzman la mettait encore mal à l'aise malgré elle, et plus elle serait loin de lui, mieux ce serait. 

Mais à sa surprise, le jeune homme brandit lui aussi une invitation pour le bal masqué. 

- Raté, il semblerait que je fasse moi aussi partie de la haute, mademoiselle." Elle lui adressa une grimace exaspérée, et le contourna pour se diriger dans le couloir dans l'espoir de le semer, mais il la suivit: "Je me disais que peut-être, on pourrait y aller ensemble, à cette soirée?" 

Le Parfum du Scandale {ELITE} (En cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant