Dans la maison où l'ombre jamais ne s'éteint,
Mes pas résonnent, mais mes rêves s'éloignent.
Sous leurs mots tranchants, je ploie sans détour,
Leurs insultes m'enserrent, jour après jour.Ma mère, mon père, tissent une toile,
Invisible pourtant, plus dure que le métal.
Leurs regards pèsent, leurs voix m'étouffent,
Et chaque espoir que j'ai, dans le silence s'essouffle.Ils me disent faible, ils me disent fou,
Mais c'est leur emprise qui rend mes jours flous.
Je veux m'enfuir, mais la toile m'attend,
Piège sans fin, de reproches et de sang.Comme une araignée qui guette sa proie,
Ils tissent et tissent, autour de moi.
Et moi, perdu dans ce fil glacé,
Je cherche encore comment me libérer.Mais un jour viendra, où je romprai les liens,
Et sous la lumière, je renaîtrai enfin.