. Chapitre 3.

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J'arrive enfin à mon building et appuie un nombre incalculable de fois sur le bouton pour appeler l'ascenseur. Mais la cage de métal met trop de temps pour venir jusqu'à moi à mon goût alors je décide de prendre les escaliers.
Dans le couloir, devant ma porte d'entrée, je m'arrête pour reprendre mon souffle. On dirait que j'ai couru un marathon de trente kilomètres. Mon cœur pourrair sortir de ma poitrine, tellement il bat vite, ma gorge me pique et mes poumons me brûle dès que je respire.
Le contre-coups des événements se fait sentir et je commence à stresser. Qu'est ce qu'il s'est passé ? Pourquoi Mathilde est devenue un monstre ? Est ce que ça a un rapport avec les personnes malades ?
C'est vrai qu'elle ne se sentait pas très bien cette semaine...
Et cette image... Cette image bloquée dans ma tête de Lisa sans vie... De ses yeux vident de lumière et d'émotions... Et cette quantité de son sang sur le sol... Horrible...
Je sens que ça va me hanter pendant très longtemps...
Je commence à ma calmer et à reprendre un rythme cardiaque et respiratoire normal. Quand je lève la tête, je vois mon voisin devant moi entrain de me fixer de regard. Il me dévisage légèrement en levant un sourcil. (c'est vrai que mes vêtements sont tâches de sang, je ne sais même plus à qui il appartient...)

-Vous savez, hein ? Declare-t-il après quelques secondes.

-De quoi parlez-vous ? Répond je.

-venez, suivez moi.

Il ouvre la porte d'entrée de son appartement et m'invite à entrer en embarquant d'énormes sacs de course.
Mon voisin ressemble à un vieux cowboy du farwest. Avec un peu plus de ventre et le caractère exécrable des new Yorkais qui va avec...il doit aboie quoi... Quarante-sept ans ?
Son appartement est très deffirent du mien. Vielle cuisinière au gaz, petite télé, déco des années 80,...

-Thé ou café, mademoiselle Heartley ? Demande t il en se servant une tasse de café noir.

- Je prendrais un café, merci. Dis je en regardant autour de moi.

Il ralene deux tasses et m'invite à m'installer sur un chaise autour de la table en bois de la salle à manger.

-Vous avez vu les infos hier ? Tous ces gens qui tombent malade ? Commence t il.

-Oui, j'ai vu. Dis je en buvant une gorgée du liquide Amer brûlant. Pourquoi me dites vous cela ?

-Parce que c'est la fin du monde. Lâche t il d'un ton sérieux en me fixant du regard.

J'eclate d'un rire nerveux et forcer.

-LA FIN DU MONDE ? vous plaisantez ? C'est n'importe quoi... Vraiment... Soufflais je.

-Vous avez eu affaire à quelques un de ces démons, pas vrai ? Dit il en lissant ses yeux bleu légèrement gris en ne me lâchant toujours pas du regard.
Vous savez et vous avez peur, mademoiselle Heartley.

Mon sourire s'efface peu à peu de mon visage et une mine bouleversée y prend place.

-Vous... Vous pensez vraiment que c'est la fin ? Dis je la voix brisée.

-Oui et je donne deux jours, pas plus avant que le monde parte en fumée. Dans deux jours, il n'y aura plus de magasins, plus de travail, plus d'école, plus d'hôpitaux, plus rien. Juste certains d'entre nous et les démons, monstres.. Enfin appelez-les comme vous le souhaitez. Dit il en agitant les mains sur sa dernière phrase.

Je sens mon poulx s'accélérer, la transpiration couler à grosse gouttes sur mon visage et tout s'embrouille dans ma tête.

-J'ai un ami qui habite dans l'Oregon, lui et moi sommes prêt pour ça. On s'est dit qu'on devait trouver des gens et les ramenez  chez lui, dans la forêt, en sécurité. Pour éviter qu'on ne deviennent comme eux. Nous avons construit une superbe forteresse, avec des vrivres, des lits et tout à votre disposition.

Il s'arrête un moment un instant et je comprend où il veut en venir.

-Vous aimeriez m'accompagner ? Je pars demain à l'aube. Avec deux autres personnes. J'ai de la nourriture pour la route, qui nous prendrais plus ou moins deux jours.

Il pose sa main sur la mienne, voyant que je suis très hésitante et dit doucement :

- S'il vous plaît, venez avec moi. Vous seriez en sécurité.

Je retire ma main, les contacts physique, c'est pas mon truc. De plus, il paraît trop gentil. Et comment peut-il être aussi sure que la fin du monde est là ? C'est vrai que ce que j'ai vu aujourd'hui était tout sauf humain...

- Je vais y réfléchir, je viendrai chez vous à l'aube si je décide de venir. Dis je.

-Si vous acceptez, vous faites le bon choix. Dit il sincèrement.

-J'espère. Lui répond je sur un ton lui fesant que si il me roule dans la farine, il le regretta.

-Vous devriez rentrer chez vous. Si vous vous décidez faites vos affaires, pas de trucs inutiles surtout. N'oubliez pas, à 5 heures tapante, si vous n'êtes pas là je partirais sans vous.

J'affonne ma tasse de café et le remercie.

Quand je rentre dan smon appart je file me doucher et je jette à la poubelle les vêtements couvert de sang que je portais.

Maintenant, je prépare un gros sac de vêtements, produits de d'hygiène, lampe de poche et d'autres objets utiles comme il a si bien insisté.
Je ne sais pas si ce que m'a raconter ce vieil homme est vrai ou s'il compte me violer, me tuer et puis le jeter dans un caniveaux mais je tente le tout pour le tout.
Et je sens que ce qui est entrain de se passer va changer ma vie, et celle du monde entier...

A typical apocalypse storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant