Pour la première fois depuis mon arrivée ici, je pouvais descendre seule quand je me réveillais. La porte du jardin était ouverte et Richard y était, assis dans une chaise autour de la table, un café à la main et toujours vêtu uniquement de son boxer.
Je m'en servais un également et partais le rejoindre, j'étais moi aussi vêtue uniquement de ma couche pleine.
Quand il me vit, il me fit un sourire et tapota la chaise à côté de lui. M'y asseoir me rappela la fessée de la veille et je ne pu retenir une grimace de douleur.- La douleur te passera vite, je n'y suis pas allé trop fort pour t'épargner de plus grandes souffrances, me dit-il avec un sourire qui se voulait rassurant.
J'enregistrais également la menace sous-jacente. Si pour lui c'était « ne pas y aller trop fort » je n'avais pas très envie de découvrir ce que c'était quand il y allait fort.
Quand vint l'heure de la douche, Richard grimaça en voyant que ma couche était uniquement mouillée. Je lui assurais que j'avais essayé de faire caca mais sans succès, et c'était vrai, après la soirée d'hier j'allais me calmer un peu sur les transgressions des règles.
- Aujourd'hui ça va être une journée un peu particulière, je sais que ces derniers jours n'ont pas été facile pour toi alors je te propose une journée de repos où nous pourrions aller à la plage, me dit-il alors que je sortais de la douche.
- Sérieux ?! Mais c'est génial, ça fait des années que je n'ai pas vu l'océan en plus ! M'exclamais-je en joie.
- Je suis content que le plan te plaise. Alors du coup tu ne porteras pas de couche jusqu'à notre retour ici mais cela ne veut pas dire que tu pourras utiliser des toilettes.
- M-mais je ne vais pas pouvoir me retenir toute une journée, répondis-je un peu paniquée.
- Ne t'inquiète pas, j'ai prévu le coup, me dit-il en me faisant un clin d'œil. Mais avant toute chose, il faut mettre de la crème sur tes fesses, j'y suis peut-être finalement allé un peu plus fort que je le pensais.
- Ah ça ? Oh non, je l'ai à peine sentis, j'ai juste la peau sensible, plaisantais-je en pointant mes fesse d'un bleu rougeâtre.
Ma blague avait fonctionné et Richard ria de bon cœur avec moi.
Après une méticuleuse application de la crème, je montais sur la table à langer et Richard m'expliqua ce qu'il allait faire.- Ne pas porter de couche ne veut pas dire que tu seras libre comme l'air. Pour t'éviter d'avoir à te retenir toute la journée, je vais t'installer une sonde reliée à une poche qui collectera ton pipi. La seconde étape, c'est pour s'assurer que tu n'ai pas un accident d'un autre type, alors tu devras porter un plug. Et comme nous ne sommes jamais trop prudent...
Il ne fini pas sa phrase mais sorti, de dessous la table, une ceinture de chasteté qu'il brandit devant moi avec fierté. Super. J'aurais dû me douter que tout ne serait pas rose, mais en soit c'était tout de même un peu mieux que la couche.
Après m'avoir installé tout l'attirail, il m'enfilait un maillot de bain une pièce vert sapin, qui venait tout pile cacher la ceinture, et insérait la poche à urine dans une sorte de sac fait exprès, dans la même matière que le maillot de bain, et le fixa à l'extérieur de ma cuisse en s'assurant qu'il ne bougerait pas.
Il m'expliqua ensuite comment vider la poche car il ne pourrait pas m'accompagner dans des toilettes en public pour le faire.
Pour la tenue, je portais une robe légère assortie au maillot de bain, elle avait des manches courtes papillon et m'arrivait à mi-cuisses. On pouvait voir une petite partie de la poche à urine mais comme elle était dans son sac, je ne trouvais pas ça gênant.Pendant que Richard se préparait, j'allais dans la bibliothèque pour chercher un livre à ramener à la plage et une fois celui-ci trouvé j'allais regarder mon téléphone et cette fois-ci j'y trouvais trois appels manqués de mes parents ainsi qu'un SMS de ma mère: « Où es-tu partie ma chérie ? On s'inquiète avec papa. », auquel je répondais simplement «Tout va bien ». J'aurais été tentée de ne pas leur répondre du tout mais ils auraient fini par poster des avis de disparition alors que c'était eux qui m'avaient poussés dehors.
Quand Richard fut prêt nous allions au garage que je n'avais pas encore vu, l'accès se faisait par une porte qui se situait entre les toilettes et l'escalier.
Le garage contenait 2 voitures côte à côte, la première était la fameuse Audi avec laquelle George était venu me chercher à la gare et la seconde, une magnifique Ford mustang rouge décapotable des années 60. Pendant que je m'extasiait sur cette voiture, Richard en ouvrait le coffre pour y mettre un sac de plage, un panier de pique-nique ainsi qu'un parasol.
Il la décapota ensuite et nous partîmes.Après presque 1h30 de route nous arrivions à la plage et nous installions. M'asseoir sur ma serviette posée dans le sable enfonça un peu plus en moi le plug que j'avais presque oublié.
Nous pique niquions a l'ombre du parasol et en profitions pour faire un peu plus ample connaissance. J'appris que Richard avait sa propre chaîne d'hôtels de luxe et il me racontait comment il était arrivé jusqu'ici alors qu'il avait commencé à travailler comme voiturier à l'âge de 18 ans. Je lui parlais un peu plus de moi et mes études de commerce abandonnées.Nous jouions aux raquettes au bord de l'eau, quand j'envoyai la balle un peu trop loin, Richard tenta tout de même de l'avoir et tomba, sans aucune grâce, dans le sable puis se prit dans la foulée une belle vague en pleine figure. J'explosais de rire en voyant la scène, quand il se redressa il jeta sa raquette plus loin sur le sable et se mit à courir en ma direction. Comprenant ce qu'il voulait faire, je jetais à mon tour ma raquette et partais en courant dans le sens inverse.
Il courait plus vite que moi et me rattrapa facilement, il me souleva en m'attrapant par la taille et s'avança dans l'eau afin de m'y jeter, avant de plonger à côté de moi pour se rincer du sable qui le recouvrait.
Quand il relevait la tête, je l'arrosait en guise de vengeance, il se rapprocha de moi pour réitérer son lancé de plus tôt mais cette fois-ci j'accrochais mes bras à son cou et mes jambes à sa taille pour qu'il ne puisse pas le faire. Nous riions comme ça un moment jusqu'à ce que je vois une lueur bestiale traverser son regard et se poser sur moi.
Mon corps réagît avant que mon cerveau puisse prendre l'ascendant et je l'embrassait à pleine bouche. Il lâcha un grognement et me rendit mon baiser, il s'arrêta au moment où je sentis son erection naissante poindre entre mes jambes et caresser la ceinture de chasteté. Il me relâcha dans l'eau, le souffle court et le regard lubrique.- Si je t'ai mis ça, c'était aussi pour moi, me dit-il en caressant le morceau de métal qui protégeait mon intimité.
Je décidais de retourner à la serviette, ramassant au passage les raquettes et laissait Richard seul dans l'eau le temps que sa troisième jambe décide de retourner dormir.
Quand il revint à la serviette, sont téléphone sonna. Il répondis et s'éloigna pour parler, je continuais donc de lire mon livre.
Après 10 minutes d'appel il revint vers moi et posa sa main sur mon livre pour que je le repose.- Petit contretemps, j'avais oublié que je devais assister à une soirée mondaine organisée par un de mes plus gros clients.., me dit-il embarrassé, je suis désolé de t'imposer ça mais je n'ai pas le temps de trouver une autre solution alors tu devras m'accompagner. J'ai un hôtel non loin d'ici où nous allons aller pour nous préparer, la soirée est dans le coin et nous n'aurons pas le temps de rentrer à Bordeaux et de revenir.
J'acquiesçais tout ce qu'il me disait en le rassurant et lui disant que je savais comment me tenir dans ce genre d'endroit.
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Nouvelle vie
RomanceLeïa quitte sa vie parisienne pour Bordeaux. Elle va devenir la femme de ménage de Richard mais elle aurait peut-être dû lire son contrat avant de le signer... /!\ trigger warning: ceci est une histoire ABDL et contient des scènes de sexe et de viol...