Chapitre 1

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« La suite a mes tourments »

Premier jour de rentrer à Poudlard. Le premier septembre, le jour où nous savons tous que la foule, le stress, la peur ainsi que toute sorte d'angoisse nous accompagne autant que notre ombre. Molly nous a déposé à la gare, du moins ceux qui étaient prêts au moment de partir. Fred et George n'étaient pas là ce matin. D'après Ginny, ils étaient à une soirée d'un ami à eux, à laquelle Molly leur avait formellement interdit. Mais c'est dernier, trop têtu attendirent que la maison soit plongée dans le noir et que leur mère se soit endormie pour y aller secrètement.

Résultats des comptes : ils n'étaient pas à la maison ce matin et aucun des deux ne répond aux appels de Molly. Tout de même, Molly leur a laisser un message pour leur dire qu'on se charge d'apporter leurs affaires à Poudlard et qu'ils n'avaient qu'à courir jusqu'ici si le temps leur permet.

Le train n'est toujours pas arrivé. Il nous reste une demi-heure avant de partir. Je n'en ai aucune envie, le stress m'envahit et la pression n'arrange pas mon cas. Je sais déjà que je vais d'ores et déjà passer l'année quasiment seul si Luna ne partage pas mes cours cette année. Sauf qu'à Poudlard, si on est seul, on le reste constamment : le soir, on ne rentre pas dans nos familles pour poser notre esprit et pensée a autre chose, a la place, on monte dans nos salles communes entourées des gens de l'école qui partagent notre maison et on monte dans nos dortoirs respectifs qu'encore une fois, on partage avec des filles de notre maison.

Cette année va être encore une fois compliquer pour moi.

Car en cinq ans passée là-bas,
Me faire des amis, c'est toujours révéler être un des plus gros échecs de toute ma vie.
Toute ma vie...

Pourtant, tous les ans, je suis forcé de prendre mon courage à deux mains et de supporter ma solitude tell un poids lourd qui freine toute ma misérable vie. Pour y arriver, je me répète tous les jours que c'est mon avant-dernière année ici, ensuite, je pourrais vivre ma vie librement sans aucun compte à rendre. Je vais enfin vivre la vie dont je rêve depuis petite sur le bord de ma fenêtre tard la nuit.

- Nora, vient chérie, c'est bientôt l'heure, tu es prête ? M'interpelle Molly.

En me tournant vers elle, je remarque pas très loin derrière elle, près du quai le seul garçon que je n'aurais aimé pas voir, mais que mon cœur appelle sourdement chaque fois que je le vois, dans les couloirs, dans les classes ou bien à son entraînement de Quidditch. J'ai atrocement honte d'avoir un faible pour lui (un très gros faible), j'ai la terrible sensation de trahir tous mes proches et tous ceux qui sont de notre côté, ceux qui défendent notre cause et nous soutienne et se batte avec nous, pour nous.

À quoi je vais bien pouvoir passer en avouant avoir craqué sur le fils de Voldemort ? Sans même compter l'humiliation par laquelle je vais passer quand il m'enverra bouler, car je suis loin d'être son style. Je suis bien trop bizarre pour lui, pour son monde. Je le vois grâce aux filles qu'il met dans son lit. Poitrine bien définie, fesse rebondie, brune ou blonde, maquiller complètement, populaire et sexy. Mais jamais une rousse avec quelques kilos en trop. Ce qui me prouve que jamais je n'aurais ma chance avec lui.

Mes longs cheveux bouclés roux ne sont pas son style, j'imagine. Et que dire de ma poitrine ? Mon plus gros complexe, elle est grosse, bien trop grosse pour une fille de mon âge. Je suis déjà à un bonnet D a seulement 16 ans. Mes seins sont donc assez lourds et tombent malgré les brassières de sport que je mets constamment, jours et nuit.

Mais la pire chose reste les moqueries de la part de mes camarades (surtout les garçons), pendant le sport. Et mes fesses, elles ne sont pas rebondies, grosses, mais loin d'être belle. Mes cuisses et mon ventre sont déjà marqués par ce que l'on appelle des « vergetures ». Alors comment attirer un garçon ? Un garçon comme Matthéo Riddle ? Lui qui est si parfait physiquement. Son torse et magnifiquement bien défini par des abdos bien tracés et dessiné avec ses pectoraux, ses bras mélangeant ses veines et ses muscles me rendent complétement folle. Mais ce qui me fait craquer, c'est simplement lui. Ses manières nonchalantes, ses cheveux noir bouclé qui retombent sur son visage quand il marche les yeux fixés sur son téléphone.

Nora l'ange d'un démonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant