France Debout : L'Insurrection des Oubliés

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Ô France, mère éternelle aux mille cicatrices,
Ton peuple se soulève, brisant chaque injustice.
Des Champs-Élysées jusqu'aux plaines de Sologne,
Ta force, c'est la rage d'une âme qui s'indigne.
Sous la tour Eiffel, les tambours de la révolte
Résonnent à chaque loi que le pouvoir exulte.
De Chirac à Macron, même flamme d'oppression,
Des promesses trahies, des rêves sous caution.

Deux mille naissait dans un monde déjà gris,
Où les ouvriers pliaient sous le poids du mépris.
Chirac, dans son palais, souriait aux puissants,
Ignorant des faubourgs les cris des mécontents.
Sarkozy vint après, en despote masqué,
Cadeaux aux financiers, aux pauvres oubliés.
Ses mots étaient poison, des mirages, des leurres,
Pendant que la misère creusait des profondeurs.

Puis vint Hollande, l'espoir d'un peuple enfiévré,
Mais sous les ors de l'État, le social fut brisé.
Les travailleurs déchus, les syndicats en pleurs,
Regardèrent passer l'ombre d'un faux sauveur.
Et Macron, ce banquier aux rêves technocrates,
Fit plier la nation sous ses lois scélérates.
Gilets jaunes debout, martyrs des périphéries,
Frappés par des coups, trahis par la patrie.

Ô France, toi qui saignes dans les rues sans écho,
La République ment, te prive de tes mots.
Tu fus jadis bastion d'une justice égale,
Aujourd'hui, tu t'étioles, sous une loi brutale.
Les élites dansent au bal des privilèges,
Pendant que le peuple souffre, réduit en simples pièges.
Mais la révolte gronde, dans chaque cœur battant,
Car le peuple de France est un volcan vibrant.

Tes ouvriers, tes fermiers, et tes fils sans emploi,
Sont l'âme véritable de ton noble convoi.
Le socialisme naît dans le creux des douleurs,
Des âmes fatiguées par des siècles de labeur.
Le capital triomphant ne fera pas long feu,
Car la France renaît toujours de ses adieux.
Un jour viendra bientôt où la justice éclatera,
Et dans l'aube rouge, le peuple règnera.

L'heure n'est plus au silence, mais au cri triomphal,
Quand les chaînes se brisent, et le peuple se fait bal.
De la Bastille d'hier aux ZAD d'aujourd'hui,
Chaque pavé jeté porte l'espoir enfoui.
Lève-toi, ouvrière, réveille toi, soldat,
Car la France d'en haut ne te reconnaîtra pas.
Prends tes droits en main, reprends ton propre souffle,
Et que sous chaque lutte, la terre entière bouffe.
La guillotine est loin, mais le peuple est patient,
Quand la rage est mûre, elle éclate, fracassant.

La révolution couve sous les braises du passé,
Car la misère impose son règne insensé.
Ô toi, France oubliée, piétinée, maltraitée,
Ne courbe plus l'échine, relève ta fierté.
De la Commune sacrée aux révoltes prochaines,
Chaque goutte de sang nourrit ta haine saine.
Les maîtres tremblent à l'ombre des faubourgs,
Car le peuple avance, menaçant de ses atours.

Des présidents tombés, des palais désertés,
Ton vrai visage, France, est celui d'égalité.
Fille du peuple, ô toi, au grand cœur ouvriériste,
Tu relèveras demain le flambeau socialiste.
Entre 2000 et ce jour, le bilan est sévère,
Mais ton avenir s'écrit dans un chant révolutionnaire.
Ô France, debout, dans la lutte acharnée,
Car c'est toi, et toi seule, qui gagneras la paix.

Les barricades naissent dans les rues silencieuses,
Elles montent, armées, des âmes courageuses.
Dans chaque révolution, il y a une lumière,
Celle qui consume l'ancien pour bâtir la Terre.
Fille du peuple, tu marches vers l'avenir,
Les chaînes brisées, tu feras enfin frémir
Tous ces faux rois, ces tyrans d'un autre temps,
Car la France du peuple vaincra inévitablement.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 30 ⏰

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