sang de dragon

Prologue

La nuit était tombée comme un voile sombre sur la forêt, enveloppant chaque arbre d'une obscurité épaisse. Dans cette obscurité, la lune haute dans le ciel, peinant à faire passer sa lumière à travers le feuillage des arbres, elle projetait des ombres sur le sol couvert des feuilles, s'étant dérobées aux branches des arbres. 

A travers ses arbres courait une enfant, ses cheveux lui collaient à la peau, et son visage était marqué par la fatigue. Cette jeune fille courait, elle courait à en perdre haleine, ses poumons brulaient et son coeur battait la chamade. Ses jambes d'ors et déjà blessées la faisait souffrir, mais malgré la douleur elle n'osait s'arrêter, elle ne pouvait s'arrêter. Elle savait que derrière elle, se trouvait ses poursuivants, quels qu'ils soient. Ses pas étaient rapides, voir désespérés. Elle soufrait et ses jambes la portaient à peine, mais elle les entendait. Ses fameux poursuivants, ses hommes tout de noire vêtus qui émergeaient parfois de l'obscurité. Elle zigzaguait entres les arbres, s'éloignant de chaque craquements émis par les branches qui jonchaient le sol.

Elle tentait de fuir le plus vite possible, sans trop faire attention à son environnement, et c'est finalement ce qui lui couta chère. Elle trébucha. Ses pieds s'étaient pris dans une racine. La douleur de cette chute aurait pu, elle aurait dû la faire pleurer. Elle n'en fit rien, ne pouvant se le permettre. Tout son être lui criait de se relever, de ne pas se laisser aller.

Ses mains, abimées et sales trouvèrent un appuis, lui permettant de se redresser, une lueur d'espoir naquis alors pour cette enfant, elle ne comptait pas abandonner. Elle jeta alors un regarde en arrière, elle les vit, ses silhouettes seulement entourée d'ombre. Elle se releva alors, ignorant sa douleur, et se remis à courir.

Sa course repris, du moins, un certains temps seulement. Elle ne saurait estimer combien de temps elle courrait depuis sa chute. Une dizaine, peut-être même une vingtaine de minutes. Mais elle ne pus continuer. Une douleur lui vrillant la tête, pour qu'au final tout s'assombrisse, la forêt se mettant à danser devant ses yeux avant qu'un voile noire ne vienne la recouvrir.