Chapitre 20 : Emma

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Le lendemain 12 h

Je sors de la voiture, et fixe mes mains qui tremblent. Elles ne sont pas les seules à trembler, il y a aussi mon corps entier ! Je suis terrifié. C'est la première fois que j'ai aussi peur. Je passe ma main droite dans mes cheveux et les ramène en arrière, je me mets finalement à marcher et prends la direction du département de littérature. Je sais qu'à cette heure si, tous les élèves sont déjà sorties, il ne reste plus que lui. Il est certainement dans son bureau entrant de ranger ses affaires, ou faire un, je ne sais quoi. Je continue de marcher, jusqu'à entrer dans l'immense bâtiment, que je remarque pour la première fois, qu'il est ancien.

Sérieusement ? Tu vas en cours ici depuis 2 ans, et c'est la première fois que tu le remarques ?

Je ne t'ai rien demandé conscience !

Si je continue à me parler dans ma tête, je vais finir certainement par devenir folle. C'est même prouver par les scientifiques.

Je m'arrête à quelques pas de l'entré, ce que je vois arrête les battements de mon cœur, durant quelques secondes. Puis ils se remettent à battre, créant un rythme de tambour. Boum. . . Boum. . . Boum. . . Tout mon être me crie de m'enfuir, et c'est ce que je fais même si mon cœur me dit de faire l'inverse. D'aller pousser cette femme, de l'éloigner de lui. Mais, à la place, je fuis. J 'aurais dû m'y attendre, c'était sûr. Il ne pourrait jamais rien n'y avoir entre lui et moi. Têtu, comme je le suis, je suis quand même venu le voir. Et voilà la conséquence. Il embrasse une autre femme.

Retourné dans la voiture, je démarre et par directement au travail. Je ne veux pas pleurer, pas pour quelque chose que je savais qu'il n'y avait que moi qui en rêvais. Mais quand même, il aurait pu juste me dire, qu'il voyait une autre femme. Il aurait pu tout simplement, éviter de me donner de faux espoir.

Ce n'est pas sa faute, mais la tienne. Tu sais déjà que l'amour entre vous deux, est interdit !

C'est vrai, c'est la mienne. Pourquoi est-ce que j'ai toujours le béguin pour les personnes qui sont inaccessibles ? Pourquoi est-ce que les hommes accessibles, ne m'attirent jamais ? Pourquoi est-ce que je dois aimer l'impossible ?

Je sèche les gouttes de larmes qui m'ont échappé. Je ne veux pas qu'on me voie pleurer, je ne veux même pas qu'on pense que j'ai pu pleurer. Je gare la voiture devant le bâtiment, où il y a écrit " AddictBook ". À l'entrée, je salue Sophie, et vais directement dans mon bureau. Il y a une pile de texte qui m'attend.

Comment est-ce qu'ils ont pu me faire ça ? Moi leur éditrice. Il y a 6 textes posés sur mon bureau, je parie que chaque texte doit avoir vers les 300 ans pages ou plus. Être éditeur, ce n'est pas de tout repos, mais cela en vaut la peine, si c'est pour lire des belles histoires. Je suis prête à faire tous les sacrifices possibles, lire, c'est tout ce qui me reste de moi-même. Je n'ai plus rien, à part la lecture. Je me mets de côté ma vie amoureuse, et plonge dans mon deuxième monde, celui de voyageuse. Entré dans ce monde, je ne vois pas le temps passé. C'est mon alarme qui m'informe que l'heure de rentrer chez -moi est arrivée. Je range mes affaires et sors.

3 heures plus tard

J'avale mes somnifères, puis m'allonge sur mon lit. Au dîner, les parents nous ont posé quelques questions Julia et moi. Sur notre journée, ce que nous avons fait. Ensuite, je suis allé prendre une douche, avant de continuer ma lecture. Je viens de ranger le texte qu'il reste à lire. Je le finirai demain. Je sais, qu'il ne faut jamais remettre ce que l'on peut faire aujourd'hui à demain. Néanmoins, j'ai besoin de repos. Je ferme les yeux, et essaye de compter les moutons, comme le disait ma grand-mère. Hélas, cela ne marche pas, je me tourne de chaque côté, mais en vain. Je décide finalement d'allumer mon téléphone. Il n'est que 21 h 15, mais je suis quand même fatigué. J'ai reçu des appels de Leia, j'écoute le vocale qu'elle a envoyé.

Amour interdit (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant