HEART

Little Weasel

The Neighbourhood— Devil's Advocate

Elle me fixe, incrédule, comme si je venais de sortir une blague insensée. Puis, un rire nerveux traverse ses lèvres, un mélange de peur et de défi, alors que son regard se durcit en un mépris glacé. Ce regard, oh, comme je l'aime... Ce mépris sur son visage, cette distance forcée. Mais j'attends avec impatience que ce regard se transforme, qu'il devienne avide, suppliant, assoiffé.

— Ton nom ressemble à celui d'un méchant dans un film, dit-elle d'une voix amère, une tentative désespérée de reprendre le contrôle sur la situation qui lui échappe complètement.

Je ris, un rire qui cette fois résonne plus fort, presque hystérique, tandis que je fais glisser la lame de mon couteau sous son débardeur. D'un coup sec, je déchire le tissu, le bruit déchirant de l'étoffe résonne dans la forêt, et sa poitrine se dévoile devant moi. Ma respiration devient lourde. Je peine à contenir ce désir qui brûle en moi, elle me rend fou. Elle est divine. Bordel, elle est tellement sublime que j'en perds presque la raison. Mes dents mordent ma lèvre inférieure, et mes yeux parcourent son corps comme un prédateur affamé. J'ai envie de marquer sa peau, de planter mes dents dans sa chair et de la revendiquer.

— Vraiment, tu comptes faire quoi maintenant, me sucer les tétons ? hurle-t-elle, une arrogance désespérée dans la voix.

Ma réponse est immédiate. Mes yeux s'allument d'une lueur cruelle, et mon sourire se tord d'un plaisir sadique.

— Si c'est ce que tu désires, petite fouine, je me ferai un plaisir de téter cette belle poitrine... comme un enfant affamé de sa mère.

Je me penche lentement vers sa poitrine, laissant ma langue effleurer ses tétons. C'est une punition, un jeu où la frustration est reine. Je veux la voir craquer sous cette lente torture, la voir me supplier pour ce plaisir interdit que je lui refuse. Mes yeux brillent sous ma capuche alors que je contemple chaque frisson parcourant son corps. Ma langue danse sur ses seins, taquine ses pointes avant de les abandonner. Mais je ne m'arrête pas là, non... ma langue parcourt chaque parcelle de sa peau, traçant des sillons de feu que je scelle de mes lèvres. Son dos se cambre brutalement lorsque je commence à lécher son cou, un gémissement incontrôlé s'échappant de sa bouche, malgré elle. Elle essaie de le dissimuler en mordant sa lèvre inférieure, mais son corps la trahit, exposant ses désirs enfouis. Ma queue est sur le point d'exploser, tellement dure et douloureuse, mais je me retiens. Il est encore trop tôt. Je veux qu'elle le mérite, qu'elle implore.

— Regarde-toi, Lyla, susurré-je d'une voix rauque. Ton corps ne ment pas... Il me répond, même si tu veux le nier.

Elle tente à nouveau de se débattre, mais je pèse de tout mon poids sur elle, l'écrasant au sol avec une force implacable.

— Tu es si belle quand tu résistes, quand tu essaies de me fuir, mais tu ne peux pas.

Ma main caresse son ventre brûlant, je sens chaque muscle se contracter sous mes doigts, une réponse à la panique, mais aussi au désir qui l'envahit malgré elle. Son corps, son esprit, tout est en conflit. Je vois les larmes commencer à couler le long de ses joues. Sa vulnérabilité éclate, me nourrissant de son désespoir.

— Arrête... s'il te plaît... murmure-t-elle, brisée, d'une voix à peine audible.

Je souris plus largement, chaque goutte de désespoir me donnant presque envie de jouir. Je sens ma queue se tendre encore plus, dégoulinante, impatiente de la posséder. Je me délecte de la voir ainsi, si déchirée, si vulnérable.

— Tu crois que tu peux m'arrêter, Lyla ? dis-je en traçant un chemin menaçant sur son ventre avec mes doigts. Je contrôle tout ici. Ton corps... Tes pensées... Même ta peur. Tu ne m'échapperas pas. Pas ce soir.