Crazy Tales [en cours]

Chapitre 2 [2/4]

Les Tweedle s'écartèrent au bonheur de Walrus qui pût grandement respirer et observer la pièce dans laquelle il se trouvait. Elle était plutôt moyenne et moderne. Elle ne comportait pas de fenêtres et semblait en avance sur son temps, si ce n'est futuriste. La pièce où il se trouvait comportait sur le côté droit des armoires, des dossiers, deux grands bureaux dont une belle lumière bleue en émanait. D'ailleurs, il remarqua que les ordinateurs sur ceux-ci étaient beaucoup plus avancés que le sien. Il ne connaissait même pas la marque. Toutefois, Walrus avait peu de connaissances sur les marques d'ordinateur en règle générale. Il préférait le papier.

Aux murs prêts de leurs bureaux se trouvaient des posters anatomiques. Du côté gauche de la pièce, un autre bureau et un grand écran lumineux au mur. Peut-être pour pouvoir observer plus clairement certaines radios. Et dans un coin, une grande table en métal. Il se demanda à quoi elle pouvait bien servir. Malgré la modernité de la pièce, il y régnait toujours une ambiance plutôt lugubre.

Les Tweedle étaient au fond de la pièce, prêts d'une porte noire. Ils souriaient d'une manière qui rappelait le sourire du Cheshire. Cela glaça le sang du Vieux Morse. Dans quoi s'était-il fourré ? Pourquoi était-il venu seul ? Il comprenait la réputation des légistes à présent.

- Suivez-nous ! chantèrent-ils en même temps.

Ils ouvrirent la porte et entrèrent. Walrus entra à son tour et constata une salle noire. Clic. Un des Tweedle appuya sur l'interrupteur et la lumière apparut. La salle était plus petite que la précédente. Aucune fenêtre. Elle révéla une grande table à roulettes en métal vide, du même genre qu'il avait pu voir dans la pièce précédente. Il y avait des lavabos en métal, toute sorte de meubles en métal avec divers outils légistes. Et non loin, dans un coin de la pièce, il y avait un squelette où un mot était gravé sur le front. Merlin.

Les Tweedle se dirigèrent au fond de la pièce et Walrus remarqua qu'il y avait des petites portes au mur. Dum ouvrit l'une d'entre elle et Dee baissa l'intensité de la lumière et arriva avec la table en métal. Tous deux firent glisser le corps et l'amenèrent au centre de la pièce. Dee rapprocha la grande lampe puis tous deux se tournèrent vers Walrus.

- Ce que nous avons là est très intéressant. affirma Dee.

- Tu veux dire passionnant ! s'exclama Dum.

- Venez en aux faits. avait dit Walrus.

Les deux médecins obtempérèrent en riant malicieusement. Ils révélèrent le corps de la victime aux yeux de Walrus. Son corps n'avait pas bougé. Il était toujours aussi pâle. Les cheveux de la victime étaient d'un roux assez flamboyant. Elle avait les yeux ouverts et ils n'avaient pas perdu leur couleur. Vairons. Cela était peu commun. Les coutures sur son corps étaient toujours les mêmes. Grossières. Que lui était-elle arrivée ? Walrus observa attentivement le corps.

- Actuellement, nous n'avons que très peu d'informations car nous avons le corps depuis très peu de temps. expliqua Dee.

- Mais nous avons déjà quelques éléments de réponse ! s'enthousiasma Dum.

Les Tweedle mirent leurs protections et invitèrent Walrus à faire de même. Il obtempéra.

- Ce qui est étrange, c'est qu'aucune odeur de putréfaction ne découle du corps... se questionna Walrus.

- Oui, vous avez raison. À vrai dire, l'état de putréfaction n'a jamais opéré. Ce qui explique la peau pâle de la victime et surtout sa parfaite conservation. affirma Dee. Il est difficile, pour le moment, d'estimer le jour de la mort.

- Mais... Comment est-ce possible ? demanda Walrus.

- Et ce n'est pas tout Inspecteur ! s'exclama Dum. Il semblerait, d'après nos premières observations, que la victime a été découpée en morceaux et qu'ils ont été cousus avec un fil... particulier. La découpe est plutôt précise mais la couture est assez grossière. C'est étrange, je n'ai jamais vu ça !