La voix des cinq

1-

Mes poumons brûlent. Je vois rien. Bref c'est la merde. J'entends encore cette voix derrière moi, je sens toujours cette personne, cette ombre, je la vois. 

"viens...viens"

Je me tourne, elle est encore-

"Là!"

...

Je-

...

...

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"Une disparition inquiétante retourne tout le pays. Une jeune fille du nom de Louise serait porté disparu depuis trois jours. Aucune pistes pour l'instant du potentiel agresseur. Aucune trace d'indice. Si vous avez des doutes veuillez contacter le.....N'oublions pas que cette disparition intervient après celle de trois autres enfants"

-Encore une disparition... C'est encore un coup du gouvernement pour nous empêcher de découvrir des trucs, ceux qui savent trop tu vois ?

Ça pu la clope. J'arrive même pas à me concentrer. Un poste de police qui nous rassure même pas. Tu m'étonne que personne porte plainte dans cette ville. L'agent en face se tourne vers moi.

-Arrête de bouger ta jambe tu me casse les couilles. J'vais te foutre en g.a.v toi si tu continue.

Je m'enfonce encore plus dans la chaise. Je perds patience. Ça doit faire une heure je suis ici à rien faire sans téléphone à pas parler.

-C'est quand que je pars ?

-Quand un de tes parents viendra.

Tu parles... Mon père doit être au poker bourré, ma mère à son travail dégueulasse... Aucun ne reviendra avant demain.

-Je vous ai déjà dis ils peuvent pas venir vous les avez même appelé.

Il me dégoute. Le policier rigole. Dents jaunes, cigarette. Pauvre dentiste s'il va le voir... On dirait même pas un policier, il me fait juste penser à un méchant dans les films.

-Alors tu dormiras ici.

Il claque des doigts.

-Emmenez le en cellule.

-Quoi !

Deux gros bras prenne les miens, tout maigres comparé au leurs.

-Aaron Wilson, quinze ans, tu passeras la nuit ici et demain matin tu seras auditionné pour complicité d'agression.

Je me débat, non j'ai jamais fais ça, au grand jamais. Il m'aime juste pas ce fumier.

-J'ai rien fais ! Vas te faire foutre !

Il sourit. Pourquoi moi ?

-Et pour outrage à agent.

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-Réveille toi !

Il frappe un gros coup dans les barreaux puis part. Si j'attrape pas un cancer d'ici demain je suis content. Cigarette, alcool... Ça change pas grand chose de chez moi. Il y a juste pas la pisse.
J'ai pas dormis. Un enragé mordait les barreaux de la cellule à côté... Un sdf. 
L'autre chieur arrive.

-Sors de la sale mioche. On va t'interroger et tu te casse.

Il ouvre ma cellule. J'ai l'impression d'être un chien. Le même merdeux me menotte. Putain ça fait mal. J'espère que les autres policiers sont pas comme ça sinon je plains les autres villes.
Il me tend une chaise et s'assoie derrière son bureau.