| 𝟑- 𝐟𝐥𝐚𝐬𝐡 𝐛𝐚𝐜𝐤 |

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Le cours de sciences se déroule plutôt normalement. Le cours est intéressant et progresse bien, rien à voir avec mon ancienne école ou je m'ennuyer à mourir. Tellement qu'ils m'ont fait sauté une classe, à défaut de m'avoir accordé des parents et de l'argent, Dieu ma accordé un cerveau fonctionnel faut voir le bon côté des choses...

Seul bémol dont je me doutais en arrivant ici, les élèves. Leurs petites têtes blondes ressemblent à celles des pestés dans les films américains. Les filles sont superficielles et font tout pour se faire remarquer et pas de la bonne manière et les garçons sont indécents. Une fille m'énerve tout particulièrement, Julia je crois. Elle a l'air différente des autres, physiquement uniquement avec ses cheveux courts et noir et son maquillage style gothique des années 2000. Elle a passé tout le cours à se moquer d'autres élèves avec sa camarades. Le gens de personne a jugé tout et n'importe quoi, sans doute par manque de confiance.

Je regarde mon horraire et voit que j'ai cours de littérature anglaise, ma matière préférée. Je cherche alors la classe 212-A mais peine à la trouver. Je n'ai que 5 minutes entre chaque cours et n'ai clairement pas le temps de me perdre. Je cours à travers l'école mais rien n'y fait, je ne trouve pas ma classe. Ce n'est lorsque la cloche sonne le début du cours que je trouve un surveillant pour lui demander de m'aider. Il rouspète un peu mais m'accompagne dans le coin le plus paumé du bâtiment.

Je toque à la classe déjà fermée et quelqu'un vint m'ouvrir. Lorsque j'ai aperçu l'homme m'ouvrant la porte, un frisson glacé ma parcouru le dos, c'était lui, j'en étais presque certaine. Des souvenirs flous et fragmentés refirent surface, comme les cauchemardas que je fais chaque nuit depuis plus de de 12 ans maintenant. Son visage avait changé, ses cheveux avaient gardé leur teint brun foncé mais était maintenant parsemé de cheveux sels et poivre, quelques rides légers étaient apparus et son style avait changé, il n'était plus habillé comme un caïd de mauvais genre mais était classe en chemise cravate. Mais son regard, il avait le même. Exactement le même et j'aurai reconnu celui-ci parmi des centaines. J'étais une enfant à l'époque, j'avais 5 ans, 5 ans lorsque mon père me vendait a des hommes.

J'en étais presque persuadé au plus profond de mes entrailles qu'il était l'un d'entre eux.

Cela devait faire 2 bonnes minutes que nous nous regardions, perdue dans mes pensées ce temps me parut une éternité, autant que la fois où ces hommes m'ont touchés

- Jemma...

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