Chapitre 8 : Leandro

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Leandro
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Celia : Ça va aller mon cœur, tranquille.

Leandro : Comment tu veux que je me tranquillise alors que la salle de sport devrait déjà être impeccable pour l'inauguration ! Il reste une heure avant l'ouverture des portes ! Tout aurait dû rouler comme sur des roulettes, mais non ! C'est la catastrophe !

Celia s'approche de moi, et pose sa paume de main sur ma joue rugueuse, mais l'effet que ce geste me procure d'habitude, ne fonctionne pas aujourd'hui. Ça faisait longtemps que je n'étais pas autant stressé et sous pression.

Abigail : Celia a raison, ça sert à rien que tu t'énerves. Ça ne fera pas avancer les choses, bien au contraire !

Leandro : Vous savez que ce projet est très important pour moi. J'ai pris cher ces dernières années, entre l'arrêt de ma carrière, la plainte pour attouchements  sexuels et le procès de mon psychopathe de frère !

Abigail : Et sans ça, tu n'aurais pas retrouvé ta grande fille Lola et tu n'aurais certainement pas appris l'existence de Nina. Désolé Celia, mais grâce à Rose tu as enfin réussi à te sortir de cet engrenage de l'industrie pour adulte, même si, je sais ce que tu vas me dire, tu aimais le sexe.

Leandro : Et je continue d'aimer ça, mais à la différence près, que je suis l'homme d'une seule femme, n'est-ce pas mi chiquita, passant mon bras autour de sa taille avant de sceller mes lèvres aux siennes.

Abigail : Et n'oublions pas Celia que tu as retrouvée après tant d'années ! Le destin ne vous aurez pas remis sur le même chemin si vous n'étiez pas faits pour être ensemble.

Sans la lâcher, je fais un clin d'œil discret à Abi, pour le remercier d'avoir intégrer également son amie.

Je sais qu'elle n'a pas digéré que Rose ait réussi là où elle, a échoué. Ce que j'essaie de lui démontrer tous les jours c'est que même si Rose fait partie de ma vie et en fera toujours partie, c'est elle qui est à mes côtés aujourd'hui.

Les mots d'Abi font tilt dans ma tête. Il a raison ! Il faut toujours voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide ! Il a cette force de caractère et de courage que je n'avais jamais vu dans une autre personne avant lui.

Leandro : Je vais aller préparer les machines, comme ça je les checke en même temps. Certaines sont encore sous plastique en plus.

Abigail : Je vais y aller moi.

Leandro : Je t'accompagne. On sera plus efficace à deux et je ne voudrais pas que tu...

Abigail : J'y vais seul ! Toi, va plutôt voir où en sont les électriciens et la coupure de courant.

Abi me coupe la parole, tout en me jetant un regard noir. Il n'aime pas quand je sous-estime ses capacités physiques et qu'on le prenne en pitié.

Celia : Et moi je peux faire quoi ?

Leandro : Si tu veux bien superviser l'installation du buffet ? Le traiteur ne devrait pas tarder.

Elle acquiesce et commence à se diriger vers le fond de la salle.

Leandro : Hop Hop Hop ! Tu vas où comme ça ?

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