La rencontre (Dilara)

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Je suis en classe,au troisième étage,à la rentrée,comme d'habitude. Ça me saoule. Déjà,j'ai eu mes menstruations hier,et j'ai mal au ventre. Maudites hormones. Et comme si ça suffisait pas,y'a Mme Sylvie qui fait que parler depuis...en fait,je sais pas. Tout ce que je sais,c'est qu'il manque un élève (un nouveau),un certain Axel. Ce prénom ne présage rien de bon. je parie que il va se faire reconvertir par cette pétasse de Vanessa et ses "potes",à savoir: Kévin,Cindy,Johann,Mélania, Stephanie,et parfois Alyce. c'est le groupe Anti-arabes,et ils me haïssent parce que je suis Arabe. C'est pas ma faute si je le suis. Mais bon. Soudain,je suis sortie brutalement de mes pensées par Mme Sylvie,qui est devant moi,les poings serrés sur les hanches,avec un air furibond. Elle s'adresse alors alors à loi d'une voix légèrement amusée :

-Eh bien,Mlle Dilara,pouvez-vous résumer ce que je viens d'expliquer ?

Derrière elle,je vois Vanessa pouffer de rire, imitée par Cindy et Mélania,Kévin Johann,et Alice en train de me faire des doigts d'honneur. Bande de connards. Soudain,Mme Sylvie tape du poing sur la table,aussi rouge qu'une pivoine.Elle hurla alors:

-Bon sang! Ça fait au moins une demie heure que je fais l'effort de vous expliquer les règlements intérieurs du lycée pour éviter que vous fassiez des âneries,et vous, comment vous me gratifiez? En gardant vos yeux dans le vide,le néant. Quel manque de respect ! Je vais...

Mais elle est interrompue par un bruit de serrure qu'on ouvre,puis par un vague "salut". Elle se tourna alors vers le nouveau-venu,et lui sourit d'un air faussement chaleureux. Elle prit alors la parole :
-C'est Axel Parker,n'est ce pas?
L'intéressé roula des yeux,et rétorqua d'une voix bien audible:
-Non,non,c'est votre grand père.
Mme Sylvie fit comme si il n'avait rien dit,et elle alla à son bureau sans un mot.Le nouveau avança alors,et,sur son passage,Vanessa enleva son sac de l'autre chaise,et sourit à Axel. Il lui sourit d'un air blasé,et continua à avancer jusque...vers moi. Je restai médusée. Il s'arrêta alors,me sourit avec un air narquois(comme lui,d'ailleurs),enleva mon sac de l'autre chaise,et s'assit. Je suis foutue.

La Rose Épineuse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant