𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟓: 𝐋𝐞 𝐜𝐚𝐥𝐦𝐞....

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𝐒𝐚𝐛𝐚𝐡

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𝐒𝐚𝐛𝐚𝐡



La chaleur écrasante de l'après-midi enveloppe l'oasis, baignant la scène d'une lumière dorée. Assise à l'ombre d'un palmier, je scrute les plans étalés devant moi, m'efforçant de canaliser toute mon énergie sur le développement de l'oasis. Les esquisses de projets d'irrigation et d'aménagements futures reflètent mes aspirations pour notre communauté.

— Je pense que des dattes et des raisins sont un bon choix pour commencer. Déclare Omar d'une voix ferme. Par la suite, nous pourrons envisager d'importer d'autres fruits et légumes.

Je regarde Omar adossé contre un palmier tandis que je jette un léger coup d'oeil au plan crée par un architecte de l'oasis. Je regarde furtivement le Cheikh Nasser, à mes côtés le chef respecté de notre oasis, acquiesce lentement, ses yeux scrutant les plans avec une concentration mêlée de prudence. Je sais qu'il partage mes préoccupations. La prospérité de l'oasis est en jeu, et je dois être vigilante face à tout danger qui pourrait surgir.

Je détourne un instant mon regard vers Omar, assis là, un sourire nonchalant sur le visage. Sa présence à mes côtés est à la fois réconfortante et inquiétante. Il semble s'être approprié mon plan, comme s'il cherche à en tirer profit pour lui-même. Cet homme, habile manipulateur, a l'art de se glisser dans mes idées tout en cachant ses véritables intentions.

— Qu'en pensez-vous, Princesse ? Me demande Cheikh Nasser, brisant le silence pesant.

Une légère tension s'installe en moi. Omar, observant la discussion d'un air distrait, a encore une fois réussi à faire pencher la balance en sa faveur. Mon cœur bat la chamade alors que je réalise combien il est déterminé à utiliser ce projet pour renforcer sa propre position.

— Les dattes et les raisins sont effectivement un bon début Dis-je, tentant de garder un ton neutre. Toutefois, l'importation d'autres produits dépendra de nos relations avec les marchands. Nous devons d'abord assurer notre autosuffisance et stabiliser notre économie.

Omar se redresse légèrement, comme si mes mots l'avaient soudainement intéressé.

— C'est une excellente idée. Répond-il d'un ton enjoué. Notre départ pour la capitale demain pourrait également être l'occasion d'établir des contacts avec des marchands influents. Il serait peut-être judicieux d'en parler au sultan.

Je ressens une pointe d'agacement. Sa volonté d'impliquer le sultan dans nos projets ne vise qu'à accroître son propre pouvoir. Je sais qu'il ne voit en cette initiative qu'une occasion de se positionner favorablement.

— Je veillerai à ce que notre voix soit entendue. Répétai-je, posant mon regard sur lui. Mais il nous faudra être prudents dans nos démarches.

Cheikh Nasser hoche la tête, approuvant ma détermination. L'idée que je doive constamment me méfier d'Omar me pèse. Je ne peux pas laisser cet homme s'approprier mes ambitions.

𝐎𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝'𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐧𝐢𝐭𝐞́Où les histoires vivent. Découvrez maintenant