Amour interdit (Terminé)

Chapitre 25 : Adrien

- On parle des entraînements de Leo.  

- Des entraînements de quoi ?

- En fait, Léo fait de la boxe. Et je pense qu'elle va un peu trop loin, elle néglige sa santé beaucoup trop. Elle est encore jeune, mais passe tout son temps à s'entraîner, cela m'inquiète beaucoup.

- Alors, Léo, tu fais de la boxe ?

- Oui. Répond à ma fille.

- J'en faisais aussi quand je t'ai plus jeune, à ce moment-là, je voulais entre dans la gendarmerie. Mais finalement, j'ai changé d'avis, tu sais pourquoi ?

- Non.

- C'est parce que j'ai mis beaucoup trop de fois ma vie en danger. Et aujourd'hui, je suis éditrice, alors que je suis toujours étudiante.

- Je sais qu'après ce que papa t'a dit, tu t'inquiètes aussi pour moi. Mais je connais mes limites, comme l'a dit papa, et...  

Emma, ​​​​tourne la table et s'arrête en face d'elle. Elle se penche et lui murmure quelque chose dans les oreilles, j'aimerais bien savoir ce qu'elle a bien pu lui dire.

- Tu es d'accord ?

- Oui.

- Bien, tu m'aides à servir en attendant que Leo aille prendre une douche, Adrian ?

Je hoche la tête. Au moment où Léo est sortie, je m'approche d'elle. Je veux l'embrasser. Je ne me retiens pas et l'embrasse, ses lèvres ont le goût de la fraise. Elle doit avoir goûté la confiture. Je la soulève d'un coup et la plaque contre le mûr, elle ne porte pas de soutiens-gorge, je le vois par la forme de ses tétons. Ses mains s'enroulent autour de mon cou, j'introduis ma langue dans sa bouche et une danse sensuelle commence. L'embrasser, est comme si je prends des vitamines. Elle me tire doucement les cheveux et interrompt notre baissée, les lèvres entrouvertes, elle respire. 

Au secours ! Cette femme va finir par me tuer un jour !

- C'était quoi ça ? Murmure-t-elle.

- Je goûte à mon futur petit-déjeuner. J'explique avec un demi sourire qui apparaît au coin de mes lèvres.

- Tu n'auras pas ce petit déjeuner, aujourd'hui, ni demain.

- Tu es trop dur avec moi ! Je n'ai rien fait, qui mérite une telle punition.

Elle passe ses doigts dans mes cheveux et pose son front contre le mien. 

- C'est vrai, mais je veux qu'on prenne notre temps. Je veux qu'on aille lentement, qu'on profite de chaque minute, de chaque seconde. Si cela ne te dérange pas.

- Si c'est ce que tu veux, je suis d'accord.

Je l'avoue, je ne peux pas lui dire non. C'est la première fois dans ma vie que j'aime autant une femme, penser qu'elle puisse ressentir la même chose que moi, c'est quelque chose d'incroyable. Je la dépose par terre et prends le plateau des croissants qu'elle a préparés, je les mets sur la table à manger tendit qu'elle arrive avec le thermos qui doit contenir du lait. Je retourne dans la cuisine et ramène nos tasses de café, j'avais vu juste. Le lait est pour Léo. 

- Au fait, comment se passer les cours ? 

Je m'assois et prends une gorgée de café, je ne sais pas quoi lui dire exactement, à part lui reprocher le fait qu'elle ait abandonné les cours pour m'éviter. Je cherche les mots parfaits pour lui expliquer la situation.

- Tout se passe bien, les élèves bossent bien.

- C'est génial alors.

- Non, pas vraiment.