▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
๋࣭⭑ T/P
— Cité du Vent
Quelques jours plus tard ; 21h49.La fatigue m'accable. Cela fait des jours le sommeil m'est difficile, hanté par des pensées dont je refuse l'existence. Les paroles de Barbatos résonnent encore dans mon esprit, me tiraillant sans cesse.
Je serre les dents, bien conscient·e que je ne peux pas me permettre ce genre de faiblesse. Mais malgré moi, je les repasse en boucle, cherchant à comprendre pourquoi elles m'affectent autant.
Le vent agité et la fine pluie me rappellent la hauteur à laquelle je me trouve. L'obscurité des rues en contrebas absorbe les sons de la ville endormie, ne me laissant que le bruit du vent, de la pluie et de mes pensées pour m'accompagner.
Je ferme les yeux un instant, inspirant profondément. Il faut que je me concentre.
Je suis ici pour une raison précise, et il est hors de question de laisser ce trouble intérieur m'écarter de mon objectif ; le contrat. Je me raccroche à cette mission comme à une bouée de sauvetage, car c'est la seule chose qui semble encore avoir du sens.
Mon regard se fixe sur le bureau du marchand en contrebas. Je scrute la fenêtre encore close, patientant. Depuis que je suis arrivé·e à Mondstadt, j'ai joué selon les règles. Mais plus maintenant. J'ai bien compris que si je veux obtenir les documents, je devrai les arracher des mains de ce type. Alors ce soir, je n'attends plus.
La fenêtre s'ouvre enfin, libérant une lumière douce dans la rue plongée dans l'obscurité. Aussitôt, je tire mon masque sur mon nez et réajuste ma capuche. Ces gestes me rappellent qu'il y a au moins un domaine que je maîtrise, et cela m'est rassurant.
Je me penche légèrement en avant, mes yeux fixés sur l'ouverture illuminée.
J'attrape la corde que j'ai fermement attachée sur le toit plus tôt. Puis, d'un geste fluide, je me laisse glisser sur le rebord du toit. Mes muscles se tendent, supportant mon poids alors que je me déplace lentement sur la façade du bâtiment. La gravité me tire vers le sol, mais je la contrôle, utilisant chaque fissure pour freiner ma descente.
Lorsque j'arrive juste au dessus de la fenêtre, je m'arrête. Au son de ses pas, je devine que ma cible est en train de s'éloigner.
Comprenant que je dois me dépêcher, je me propulse à travers l'ouverture, plongeant dans la pièce d'un mouvement fluide et silencieux.
Le choc est immédiat. Mon corps bute sur celui du marchand, qui s'écrase brutalement face contre terre, incapable de réagir à l'assaut surprise. À la seconde, mon genou s'enfonce dans son dos, l'immobilisant au sol.
Sa bouche s'ouvre, sans doute pour crier, mais avant même qu'un son ne puisse sortir, ma main agrippe ses cheveux et relève brutalement sa tête. Mon autre main, armée d'un poignard, glisse sous son menton, la lame froide frôlant sa peau.
VOUS LISEZ
Kill Bill [𝘝𝘦𝘯𝘵𝘪 𝘹 𝘙𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳]
أدب الهواةHaïr les Dieux n'est pas commun dans un monde où ils constituent l'essence même des Nations. C'est pourtant le cas de T/P, qui abhorre ces Dieux que l'on appelle Archons. Mercenaire de talent, il/elle va pour la première fois devoir quitter Liyue po...