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L'air frais de l'automne caressait mon visage tandis que je prenais place sur les gradins du terrain de football, mon carnet à la main. C'était l'occasion de ma vie : couvrir le dernier match de préparation de l'équipe de Blue Lock. En tant que journaliste sportive débutante, c'était une chance à ne pas manquer pour me faire un nom. Mon attention était focalisée sur chaque mouvement des joueurs, mais sans le vouloir, mon regard revenait sans cesse à lui.

Bachira Meguru. Le dribbleur imprévisible dont la réputation n'était plus à faire. Sur le terrain, il ressemblait à un véritable tourbillon, mêlant habileté technique et folie contrôlée. Il y avait une étincelle dans ses yeux, quelque chose de sauvage et d'exaltant qui le distinguait des autres. C'était presque fascinant de le regarder évoluer. On aurait dit qu'il dansait avec le ballon, comme s'il s'agissait d'un partenaire et non d'un objet à manipuler.

Le sifflet final retentit, marquant la victoire de Blue Lock. La foule éclata en cris de joie, et les joueurs se dispersèrent. Je saisis ma chance et me dirigeai vers le bord du terrain, mon carnet serré contre moi.

T/p : « Meguru ! »

Il se retourna, ses yeux dorés pétillants de curiosité.

Bachira : « Oh, c'est moi que tu veux ? » dit-il en s'approchant, ses lèvres formant un sourire espiègle. « Tu n'as pas peur que le monstre en moi te morde ? »

Sa réplique me prit par surprise, et je ne pus m'empêcher de sourire. Il avait cette aura déstabilisante, mais étrangement, je ne ressentais aucune peur. Au contraire, il me donnait envie d'en savoir plus.

T/p : « Eh bien, je pense pouvoir le gérer. J'ai quelques questions pour toi sur le match. Ça te dit de discuter un peu ? »

Bachira : « Ça dépend... » répondit-il en prenant un air pensif. « Si je réponds à tes questions, tu me devras un truc. »

Je fronçai les sourcils, intriguée.

T/p : « Et qu'est-ce que tu veux ? »

Il s'approcha davantage, réduisant la distance entre nous.

Bachira : « Une partie de football en un contre un. Si tu perds, tu devras m'inviter à dîner. »

Je le regardai, surprise. Son défi me fit sourire, et sans réfléchir, j'acceptai.

T/p : « D'accord, marché conclu. Mais si tu perds, c'est toi qui m'inviteras à dîner. »

Bachira : « Deal ! » lança-t-il en tendant la main.

Je serrai sa main, scellant notre accord avec un mélange d'excitation et de nervosité. Une partie improvisée avec un joueur comme Bachira ? J'étais certainement folle.

Nous nous retrouvâmes plus tard sur un petit terrain de quartier, entouré par les couleurs chaudes de l'automne. Il portait toujours son maillot, son énergie débordante transparaissant dans chacun de ses gestes. De mon côté, j'avais troqué mes habits de journaliste pour une tenue plus adaptée, mais je n'avais pas la prétention de rivaliser avec lui.

Bachira : « Prête ? » dit-il en faisant rebondir le ballon avec une aisance qui me rappela à quel point il me surclassait techniquement.

T/p : « Ne pense pas que je vais te faciliter la tâche. »

Nous commençâmes à jouer, et dès les premières secondes, je réalisai que j'avais peut-être surestimé mes chances. Il se déplaçait avec une fluidité déconcertante, presque comme s'il n'avait pas besoin de réfléchir à ses mouvements. Pourtant, je n'abandonnai pas, et par moments, j'arrivais même à le contrer.

Mais cela ne dura pas. En quelques minutes, il marqua un but avec une facilité déconcertante.

Bachira : « J'ai gagné ! » s'exclama-t-il en tombant en arrière sur le sol, les bras en croix, un sourire éclatant illuminant son visage.