Chapitre 18 : petit à petit l'oiseau fait son nid

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Portugal, Vila Real / Figueiras
Rosa :

2 heures 50 du matin quand j'arrive chez moi. Paolinio m'a expliquer que le rookie avait changé d'avis et voulais se faire entraîner par moi-même.

J'aurais tellement aimé qu'il me le dise en face. Mais Mario a gâcher cette joie juste en ouvrant sa bouche.

Ça ma fait un bien fou de reprendre la voiture, de glisser, d'entendre les pneus crisser, voir la fumée blanche derrière moi, d'écouter le ronronnement du moteur et de calculer ma trajectoire.

Pour tout dire, je ne pensée pas que tout ça me manquer vraiment. Une fois dans la voiture à vive allure, j'ai de suite compris. La flamme c'est rallumer quand j'ai entamé mon premier virage et ma submerger d'une telle douceur. L'adrénaline affluée dans mes veines comme quand on allume la nitro sur une voiture.

Mon cœur ne tenait plus en place, il sauter partout dans ma poitrine. Ma respiration saccadée à chaque virage que j'emprunter. Les poils de ma nuque se lever en guise d'excitation. Mes mains tremblées de manque.

Mon corps rester en place dans la voiture, au début j'était un peu raide, mais au fur et à mesure des virages passer, il se détendait et mes muscles me bruler dû à la force que je mettais pour tenir en place dans la voiture.

D'ailleurs, demain je me remets au sport et je recommence une alimentation saine. Au revoir la graisse. Bonjour le vert. Les légumes ne m'ont pas manqué ça c'est un fait.

En mettant mon réveil pour demain matin 5 heures, ça fait mal. Cid va avoir du mal à se lever et courir avec moi. Lui aussi a besoin de sport alors je vais l'emmener faire des courses.

Je me couche dans mon lit lavé, mon chien se colle à moi comme tous les soirs et regarde un peu les nouvelles de la journée. J'envoie un message vocale à mes copines pour leur expliquer ce qu'il vient de se passer. Ensuite, je commence à m'endormir en pensant au sport de demain. J'espère au moins faire 10 bons kilomètres.

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- J'en peux plus je vais crever !!!

- Mais non, regarde on est bientôt arrivé, tu veux savoir combien on a fait de kilomètres ? Essaye de me réconforter Carlos le mari à ma sœur.

De la sueur coule dans mes yeux. Mon cœur est au niveau de mon cerveau. Mes jambes on du mal à tenir le coup. J'essaye tant bien que mal de tenir le rythme pour arriver jusqu'au bout. Cid, quant à lui, vie sa meilleure vie en me tirant. J'ai ressortie la laisse qui entoure ma taille comme ça j'ai les mains libres pour courir.

- NON ! Tu ne vois pas que je vais mourir ! Mes phrases s'entrecoupent à cause de mon souffle. Tu ma dis que c'était une petite course Carlos !!

A coter de moi, mon beau frère est mort de rire. Il est plus grand que moi alors je dois me mettre à sa hauteur pour le suivre, je suis épuisée. Quand on finit par s'arrêter dans un bar pour boire de l'eau, Carlos annonce sans trop d'attente les kilomètres parcourus.

- Nous avons fait 5 kilomètres de course ! Félicitation !!

5 putains de kilomètres...

Je n'arrive pas à garder mon mécontentement pour moi. Mon corps n'est plus celui d'avant qui faisait des 20 voir 30 kilomètres par jour tous les matins. Je suis devenue molle.

- Rosa, ce n'est pas grave, si tu fais ça tout les jours, tu va voir comment tu va évoluer, ça fait quand même quatre ans que tu n'as plus couru. En m'essuyant le visage avec une serviette il voit encore mon air abattu. Ecoute, ton corps à changer serte, mais ce n'est pas une raison pour abandonner ! C'est déjà énorme 5 kilomètres !

Drift or dieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant