Londres 1820,
Haydée est une jeune femme de 23 ans.
Elle travaille pour l'une des familles les plus aisées de la ville et surtout l'une des plus gentilles, le vicomte et la vicomtesse de Seymour.
La saison des mondanités est prête à débuter et une...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Edmund referme la porte derrière les derniers invités et je souffle d'un ton fatigué de cette soirée.
Je rejoins le salon où je retrouve ma famille et mes amis qui restent dormir ici ce soir pour certains.
«Je crois que c'était le plus beau bal que j'ai pu participer»
«Merci Eleonora »
«Oui, tout était parfait. Tu sais parfaitement recevoir Haydée, même toute seule »
«J'ai eu beaucoup d'aide aussi »
«Accepte les compliments » me dit Charles en faisant rire tout le monde.
«Nous allons rentrer » me dit Alexander à qui je souris.
«Vous pouvez dormir ici, ça ne me dérange pas »
«Ne t'inquiète pas, notre domaine n'est pas si loin que ça ».
Jane se lève et me prend dans ses bras pour me remercier et son époux en fait pareil.
«Rentrez bien et à très vite »
«Oui, à bientôt. Bonne soirée à vous enfin, plutôt bonne nuit»
Je regarde les futurs parents partir pendant que Charles se met à bailler beaucoup trop fort.
Je rigole et il se lève avant de me prendre dans ses bras.
«Je crois que je vais aller me coucher»
«Bonne nuit »
«Bonne nuit à toi aussi »
Virginia se dirige vers moi et me prend dans ses bras à son tour avant de quitter la pièce pour regagner leur chambre.
«Alors vous avez trouvé ça comment Eliane ?» demande Joaquim alors que nous sommes plus que tous les quatre.
«Je dois avouer que ce n'est pas ma tasse de thé. J'étais un peu mal à l'aise, mais je ne regrette pas d'avoir pu tester »
«Moi non plus je suis pas très à l'aise en société. Mais j'apprécie le fait qu'on puisse danser et bien manger avec nos proches »
«Pourtant, vous aviez l'air de passer une bonne soirée avec le Lord Harris » se moque Joaquim.
Les joues de ma belle-mère prennent une teintes rouges et je souris amusé avant que celle-ci se lève.
«Bien, je vais aller me coucher. Je ne suis plus toute jeune »
