Londres 1820,
Haydée est une jeune femme de 23 ans.
Elle travaille pour l'une des familles les plus aisées de la ville et surtout l'une des plus gentilles, le vicomte et la vicomtesse de Seymour.
La saison des mondanités est prête à débuter et une...
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POV Will
J'ai du mal à croire que je suis enfin chez moi, que je suis allongé nu dans mon lit et qu'Haydée se trouve à mes côtés.
Le nombre de fois où j'ai rêvé et espéré que cela ce produise doit s'élever à plus de 1000 fois.
Ma femme se love dans mes bras encore bien essoufflé par nos retrouvailles et je la serre encore plus.
Je souris en sentant ses lèvres se déposer dans ma nuque et j'en profite pour déposer des baisers dans ses cheveux.
Tout m'avait manqué.
Son sourire, ses yeux, ses lèvres, sa voix, son odeur, son rire, tout, absolument tout.
Ma main se faufile sur ses cheveux que je viens caresser et je le sens sourire contre mon cou, je sais qu'elle adore ça.
«Je crois que nous pouvons discuter maintenant » dit-elle alors que je vois l'aurore se lever à travers la fenêtre.
«Alors qu'est-ce que tu ne m'as pas dit mise à part dans tes lettres »
«J'ai organisé un bal hier ».
Je me mets sur mon flanc droit pour pouvoir la regarder correctement.
Qu'est-ce qu'elle est belle.
«D'où ta tenue » dis-je.
«On m'a reproché de ne pas avoir fait un bal lors de la saison dernière. Je n'en avais pas envie, je voulais que tu sois là pour notre premier bal en tant que Duc et Duchesse de Cambridge »
«Alors pourquoi maintenant ? »
«Ça m'a aidé à me focaliser sur quelque chose. À faire passer le temps plus vite lors des derniers mois »
Je pose ma main sur sa joue en me maudissant de l'avoir fait souffrir durant tout ce temps.
Jai cru devenir fou lorsque j'ai reçu une lettre de ma mère qui me racontait son premier réveillon de Noël avec Haydée et qui me disait que cette dernière ne mangeait pas grand chose.
«Et puis ça m'a permis de passer du temps avec Jane, Virginia et ta mère. Je dois dire que nous nous sommes beaucoup rapprochées, elle est fantastique. D'ailleurs elle est là, tu la verras demain matin enfin tout à l'heure »
Je souris quand je l'entends rire, fière de sa petite blague.
«Elle m'a beaucoup manqué, je suis pressé de pouvoir la prendre dans mes bras et la rassurer »
«Tu lui as manqué aussi et on a beaucoup parlé de toi »
«Comme c'est étonnant, après tout je suis l'homme de vos vies »
«Mais tout à fait très cher Duc » dit-elle d'un ton sarcastic qui me fait bien rire.
Sa main vient attraper la mienne pour la nouer ensemble et je fixe son alliance, ma femme.
