Teacher's pet

| 𝟏𝟕- 𝐦𝐚𝐮𝐱 |

Je mis au moins 5 minutes avant d'émettre un autre son de ma bouche, mon père était là, devant moi, après 13 ans d'absence. Je savais que cela ne présageait rien de bon, qu'il n'était pas là pour sauver notre relation ou rattraper le temps perdu, j'étais dans un sacré pétrin et je le savais.

- entre. Me dit il d'un ton sec, presque condescendant.

A peine eu-je passer le pas de la porte d'entrée qu'il me jeta violemment contre le parquet froid du couloir. J'avais oubliée à quel point il avait de la force et le dessus sur moi physiquement, contrairement à mes batailles avec ma mère, celle-là j'allais la perdre et je n'avais aucune chance contre lui.

Son visage était le même que dans mes souvenirs, des cheveux blond à reflet roux qu'il se teint de temps en temps en noir pour paraître plus froid, laissant apparaître également des reflets brunâtres. Des yeux bleus foncés, exactement les mêmes que moi, ce que ma mère n'a jamais cessé de me rappeler.

Ma mère d'ailleurs, elle était dans le salon et observer la scène, elle nous voyait, elle savait le quart d'heure que j'allais passer, il allait peut être même me tuer et je n'en savais même pas la raison.

- sale pute tu me fais venir a l'autre bout de la province de l'Alberta pour tes conneries ! Putain t'aurai pas pu faire mieux que de te taper l'homme qui nous a trahi ?

- nous ? Lui rétorquais-je, il t'a trahi toi Victor, pas moi bien au contraire... je l'appelai par son prénom pour le blesser, lui faire savoir que je m'étais détachée de lui et que je n'attendais plus rien de celui ci.

- mais tu crois qu'il en a quelque chose à foutre de ta sale gueule ? Il s'en bas les couilles de toi tout ce qu'il veut c'est te baiser car il en a pas eu l'occasion y'a 13 ans car il était trop occupé à se taper ses putes mexicaines !

Pute ? Mexicaine ? De quoi parlait-il ?

Je n'eu pas le temps de plus réfléchir que mon père me donna un coup de pied dans le ventre me faisant hurler de douleurs.

- tu sais l'argent que j'ai perdu quand il est parti de l'organisation ? J'avais besoins de lui et à cause de ma putain de gamine capricieuse il s'est barré pour au final tu le suces une dizaine d'année plus tard ? Je vais te tuer putain. Me hurla t'il alors qu'il me frappait de plus bel et de plus en plus fort en niveau des côtes.

- de quelles mexicaines tu parles ?

- ah il t'a pas raconté cette merveilleuse anecdote ? Sache qu'avec Ares on faisait les proxénètes à nos heures perdues avec moi, me dis pas que tu croyais qu'il était différent ? Nous sommes pareil lui et moi, sauf que moi j'ai la loyauté qu'il n'a pas.

Mon père continua de me frapper, je n'arrivai pas à me défendre il était bien plus grand et fort que moi. Ma mère observer encore la scène sans rien dire. Il m'assena des coups partout, même au visage, à l'aide de ses points et d'objets qui lui passaient sous la main. C'était le désordre dans la maison tout volait partout, les cadres, les vases et une cuillère en bois qu'il utilisa pour me frapper le visage alors que j'étais recroquevillée sur le sol, priant pour ne pas que mes côtes ne soient pas cassées et qu'il me laisse en vie.

En fait non, je préférerai qu'il me tue.

Je pense que la douleur de ce que j'avais appris concernant Ares me faisait encore plus de mal que les coups. J'espérais que mon père m'ai menti pour que je le quitte, je voulais y croire, car à ce moment précis il était la seule chose qui me maintenait en vie.

- Arrête Victor je t'en supplie, qu'est ce que ça peut te faire que je sorte avec même ? Ça change quoi à ta vie t'as jamais été là pour moi !

- par honneur ma grande ! Cet homme est tout ce que je déteste il a brisé 7 ans d'amitié pour une broutille alors hors de question que ma fille, mon sang, ma chair ne couche avec !

Une broutille, c'est tout ce qu'était mon agression pour lui. Une petite erreur de parcours, un jour comme les autres où il avait trouvé un nouveau moyen pour se faire de la thune.

- Ne dis pas que je suis ta fille Victor c'est pas vrai, tu n'as jamais été là pour moi c'est pas par ce que j'ai ton sang que ça fait se toi mon père, ça suffit pas ça un enfant ça s'élève

Cette phrase le fit enrager encore plus, il attrapa une chaise de la table à manger située dans le salon où était encore assise ma mère avant de la diriger vers moi.

- stop Victor c'est bon, elle a compris le message. S'interposa ma mère qui s'était levée du canapé rapidement lorsqu'elle le vit au dessus de moi avec la chaise en bois. C'était la première fois qu'elle me défendait face à lui.

- très bien, mais que je ne la revois pas traîner le soir dans sa bagnole la nuit sinon je les tue, tout les deux.

Sur ce il prit la porte, me laissant dans le couloir agoniser de douleurs.

- comment t'as su maman ? Lui demandais-je en puisant mes dernières forces pour parler.

- tu revenais à pas d'heure le soir et avait des suçons au coup, j'ai deviné qu'il se tramait quelque chose.

- et comment ça t'a menée à Ares ? Je ne voulais même plus nier, ça ne servait à rien de toute manière mon père avait vue que j'allais dans sa voiture le soir.

- ça, ça ne te regarde pas jeune fille. Je t'en ai déjà trop dit alors que c'est toi la coupable dans l'histoire. C'est toi qui t'es tapé celui qu'a niqué la vie de ton père en le laissant seul pour gérer l'entreprise ? Bon maintenant file sans ta chambre, et tache de cacher les blessures demain à l'école je ne voudrai pas que ton chère Ares s'inquiète.

Celui qu'a niqué sa vie, comme si mon père n'avait pas fichue en l'air la mienne à seulement 5 ans.

Je me leva difficilement du aux coups que j'avais reçu dans le bas du ventre et me dirigea vers ma chambre en pleurant. Pleins de questions me passèrent par la tête. Devais-je tout raconter à Ares ? Lui demander ses explications sur ses prétendues viols sur des mexicaines ? Il fallait faire gaffe, je ne voulais pas que mon père découvre que je continue à lui parler en dehors des cours.

Qu'est ce que je détestais cet homme. Il ne m'avait pas vue depuis 13 ans et il revenait pour me frapper, pour une raison qui ne me regarde même pas. Par pur vengeance et haine, car il ne supporte pas que son ami qui l'a blessé prenne soin de sa fille. Et ma mère ne supporte pas que je sorte avec quelqu'un tout court, par peur que je cesse d'avoir besoin d'elle et que je m'en aille, là laissant seule avec ses remords et sa haine sans qui personne sur qui la mettre.

Je m'endormis le corps bleuté et saignant et le ventre vide en plus de cela car ma mère n'avait pas fait les courses depuis plusieurs semaines et qu'il me restait même pas du Ketchup au fond du frigo.

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Coucou mes stars 🌟
Nouveau chapitre, en espérant qu'il vous plaise.
Que pensez vous que Jemma va faire après ces révélations sur Ares ?
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Jockeria🌷