Belladone

Chapitre 5

🎵After hours de the weeknd 

Athéna 

             Ce ne sont que des souvenirs, ce n'est pas réel. Aucune larme ne coula sur mes joues, ce souvenir comme tous les autres me hantent jours et nuits.

            Je me leva du sol  terreux comme si j'avais le feu aux fesses. Le vent fort collant mes cheveux à mon front remplit de sueur. Mon téléphone indiqua une heure du matin. Je dévalas les marches qui me séparaient de ma moto, avec l'envie de me séparée au plus vite de cet endroit pour pouvoir respirer, l'enfourchait et me lança a toute allure. 

            La vitesse est mon échappatoire. Slaloment entre les voitures de l'autoroute le compteur de vitesse ne faisant qu'augmenter, l'adrénaline imprégnant chacune de mes veines. Cet instant reflétant un pur plaisir pour moi. Je pris la direction du QG, m'écartant encore plus de la villa qui me hantait  pour retrouver un entrepôt aux allures abandonnées dans une zone industrielle désaffectée. J'approche du bâtiment aux taules rouillées entourée de mauvaises herbes jaunies par le manque d'entretient, un des meilleurs bâtiments pour se cacher dans the Walking Death . Je passe la porte dans un aussi mauvais état que le reste et me retrouve devant les hommes de mains de mon paternel, en costumes détonnant totalement avec le reste. Mon père aime bien faire croire que c'est un homme de cœur, faisant croire par ces "missions" ou ces planque que cette organisation est une boite d'agent secrets et pas une putain de mafia. Une sorte de manière pour remonter son égo de merde. 

_Identifiez vous, me dit le gros bras devant moi, sûrement un nouveau sinon il m'aurais déjà laisser passer. Je souffle n'ayant pas envie de me taper des gros connard juste après ma crise, laissez moi tranquille merde.  

_Belladone agent numéro 2202, répondis-je d'une voix lasséee. 

           Il ouvrit grand les yeux à l'entente de mon surnom. Ses potes les chiens ont dût faire leurs boulot et lui parler de moi. Je suis flattée par ma réputation.  Ce connard ose me mater, ses yeux passant sur mon corps encore habiller de la tenue de travail de la boite de nuit. C'est comme si j'étais nue enfaite. Le mec cherchait vraiment la merde. 

_Bon tu vas le bouger ton cul ou tu vas continuer le mien ?, le regardant dans les yeux sans détourner le regard. 

_Ou...Oui, bégaya-t-il comme une petite fille prise en flagrant délit en se décalant me laissant passer dans le couloir derrière lui. 

          Bientôt j'arrive dans une grande salle digne d'agents secret. Une table ronde se situant au centre entourée d'ordinateurs de dernière génération qui font le tours de la pièce, remplie de différentes personnes. Sans parler des agent qui doivent êtres dans les étages inférieurs, dans les salles d'entrainements ou autres. 

          Je me dirigeas vers un homme en face de la table ou plusieurs hommes étaient penchés. L'homme avait les cheveux et la barbe grisonnants témoins de l'âge qu'il avait le différenciant des autres personnes présentes dans la salle principalement des hommes.  A mo approche l'homme se tourna vers moi et me reconnu aussitôt, il haussa les sourcils d'étonnement en voyant ma tenue. IL est assez grand, au moins une tête de plus que moi et ses yeux marrons me fixent avec dureté mais un éclat de douceur persiste. La même personne depuis des années.