| 𝟏𝟖- 𝐜𝐡𝐨𝐜 |

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Je me réveillai encore le corps ensanglanté et bleuté dû aux événements de la veille. Ares, il était là seule chose dans mon esprit. La seule chose à laquelle je pensais. Que Dieu fasse que mon père ait menti, qu'il n'ai jamais touchée de femme. Que le premier homme a qui j'ai fais confiance, à qui j'ai donnée mon corps ne soit pas un violeur ou un proxénète, les pires ordures qui puissent exister.

Je me levai difficilement de mon lit, j'avais du mal à marcher et j'avais mal partout. Or, je devais tout de même aller en cours, ma mère m'y forcera de toute manière pour ne pas éveiller les soupçons. Elle a toujours fait ça, quand elle me battait étant petite et que je ne pouvais pas me défendre, elle m'envoyait quand même à l'école le lendemain et cacher mes bleus visibles au fond de teint. C'est ce que ma famille a toujours fait de toute manière, dissimulier les douleurs, comme si cela allait les faire disparaître.

Je m'habille donc pour aller en cours, je ne suis toujours pas passée acheter une nouvelle jupe comme Ares me l'a ordonné. J'ai peur de sa réaction, je ne veux pas qu'il le prenne comme si je lui manquait de respect et que son avis ne m'importait pas, car au contraire il m'importe énormément.

J'étais alors vêtu encore une fois de ma jupe (courte) bleu marine avec des collants noirs et de ma chemise blanche.Je mis du fond de teint dans mon coup et sur mon visage pour cacher les marques que j'avais et que personne ne puisse se douter de rien même si je pensais en parler à Ares. Mais devais je tout lui raconter ? Je ne sais pas si je voulais savoir en fait, car ses réponses pourraient être encore plus douloureuses que les questions en elles même. Mais le déni finirai par me tuer alors je me devais de lui en parler.

Je parti de chez moi plus tôt que prévu, à 6h, afin de pouvoir aller voir Ares dans sa classe et lui parler directement. J'avais besoin de savoir la vérité même si j'en avais peur.

***

Après avoir toqué à la porte, il m'ouvrît et son regard se porta sur ma jupe, il soupira, comme un parent soupire après que son enfant ai fait la même bêtise pour la centième fois et que celui-ci capitule

- tu retiens pas grand chose de ce que je te dis apparement mon ange... me déclara t'il sur un ton froid mais adouci par le surnom qu'il me donne.

- il... il s'est passé quelque chose hier soir, mon père était là. Il sait, pour nous deux, pour tout...

Son visage s'assombrit, et pour la première fois je vis de la peur dans ses yeux, une vrai peur.

- il t'a frappé ?

- oui...

- Montre moi mon ange

Je m'assis sur son bureau avant de déboutonner ma chemise et de descendre légèrement ma jupe sur mes cuisses dévoilant mon bas ventre, la où mon père m'avait majoritairement assené des coups.

- putain... je vais le buter ! Il est encore chez toi ?

- non il est parti, il est juste venu pour me frapper, comme quoi je n'avais trahi en étant avec toi. Et aussi pour me dire que... que t'étais comme les autres, tu aurais été proxénètes et auraient violés des mexicaines de ce que j'ai compris...

Il soupira et mis quelque seconde avant de me répondre, il avait l'air de préparer sa réponse, la spontanéité est preuve d'honnêteté et ce n'était apparement pas le cas ici...

- c'est une longue histoire, tu n'as pas à la connaître. Son ton était froid et violent, comme si il me réprimandait

- si j'ai le droit de savoir si tu as fait quelque chose à une femme Ares... sachant que tu m'as juré n'en avoir jamais touchée aucune.

- et je ne t'ai pas menti mon ange, j'ai jamais violé personne je te l'assure

- Mais t'en a mise sur le trottoir ?! Explique moi bordel

Il me souleva par les hanches et me plaqua contre le mur, le même mur sur lequel il m'a plaquée après m'avoir reprochée de porter une jupe trop courte à son goût. Ses deux mains se posèrent sur mon coup et mirent une pression contre celui-ci.

- je te le répète une dernière fois, tu n'as pas besoin de savoir. C'est mieux que tu ne saches rien, tu t'en porteras mieux. Et pour ton père, comment à t'il su pour nous deux ?

Incapable de répondre du à ses mains appuyés contre mon coup, je lui fit signe de me lâcher, il le fit.

- j'en sais rien comment il a su moi, ma mère avait devinée que je fréquentais quelqu'un et mon père nous a apparement vue dans ta voiture. Mais qu'est ce qui l'a mené à songer à deux pour le mener jusqu'à ton véhicule j'en sais trop rien...

- on va devoir faire attention désormais. Me déclara t'il tout naturellement comme si il ne venait pas d'être violent il y a de cela 2 minutes.

Il embrassa mes plaies et mes bleus comme si de rien était. Cela faisait partir leur douleur mais la haine qui était naît envers lui était plus forte. Ses non-dis en disaient longs, il avait vendu des femmes, comme moi père ma vendu moi et c'est quelque chose d'insurmontable pour moi.

- Ares arrête me touche pas

Il cessa immédiatement ses baisers sur mon bas ventre.

- un problème mon ange ?

- va te faire voir, tu es comme les autres, et là tu fais comme si de rien était ? Alors que tu as fait subir à des femmes la même chose que j'ai vécu et tu crois que je vais laisser passer ça ? Alors que tu fais le doux or, tu me plaquis violemment contre le mur en m'étranglant il y a de cela 5 minutes ? C'est fini Ares, on a plus rien avoir ensemble...

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Coucou mes stars 🌟
J'espère que ce chapitre vous aura plu, que pensez vous de la réaction d'Ares et celle de Jemma ?
N'hésitez pas à aimer mon chapitre et à me faire savoir votre avis ❤️

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