Nono

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Alessio

- Coucou mon amour

- Hein?! Je me retourne et vois gabriel étendu sur le côté gauche du lit que j'occupe

- fratello sei matto cosa mi stai facendo?!! [ espèce de fou qu'est-ce que tu me fais ]

- Ciao piccolo mio [ bonjour mon petit ]

- Nan mais ABRUTI D'ABRUTI!! Refais plus jamais ça c'est clair?!!

- Oui Oui

- Hé

- Quoi?

- T'es arrivé il y a combien de temps toi

- Bah ça fait cinq heure écoute

- Ah ouais?

- Juré

- Putain... Je t'ai pas entendu arrivé

- Merci j'avais remarqué, par cooontre je t'ai entendu parlé de maxine cette nuit

- euh c'est pas ce que tu crois~

- Tutututututu, me sors pas ça alors que je t'ai entendu gémir son nom cette nuit piccolo mio

- mmmh...

- Aller lève toi il est dix heure

- Mais c'est tôt

- T'a réunion dans une heure

- OH PUTAIN DE MERDE! T'aurais pas pu me réveiller plus tôt toi

- Baaaaaah

- Roh c'est bon je vais me lever

- Bien, je j'ai appelé le restaurant et il apporte le petit déjeuner donc habille toi

- Mmh

- Ose te rendormir et crois moi ça va mal se passer

- Tu vas faire quoi

- Je sais te porter et j'hésiterais pas à te mettre sous la douche... Je l'ai déjà fait...

A ses mots je me lève d'un coup et m'habille, en dix minutes notre petit déjeuner est arrivé, on mange nos croissants et sortons de l'hôtel

- Bon, on a une réunion avec qui déjà?

- Attend une seconde, hm, Mr Miller

- Pour quelles raisons?

- à propos de l'incident

- Je n'ai aucunement envie d'en parler, et certainement pas avec cet idiot de Miller

- Bon. Je m'en contrefous que tu ne veuille pas en parler ok? Cette entreprise coûte des millions et si t veux rafraîchir le trafic manqué depuis quelques mois, mieux vaut s'y mettre maintenant tu ne crois pas?

- D'accord. Mais hors de question qu'il me parle encore de sa fille

- ça serait réellement un plaisir de te voir te faire chier encore plus si il parle de sa fille crois moi. Je veux pas rater ce spectacle

- Sympa merci... T'es vraiment pas le meilleur ami souhaité

- Pas mon problème, jte supporte depuis des années et crois moi j'ai pas enduré ça pour rien

- Si tu le dis

- Oui. Rentrons

- Où ça ?

- Dans la salle imbécile!

- Hmm...

Une heure plus tard...

- Cela aurait dû être évité. On a mis en place des protocoles stricts pour surveiller ces équipements Ricci

- Je le sais. La priorité est de gérer la crise interne, mais il faut aussi contrôler les informations externes. Avez-vous déjà communiqué avec la presse ?

- Non, pas encore. J'ai pris la décision d'attendre avant de faire une déclaration officielle. Il nous faut d'abord avoir tous les éléments en main pour éviter de donner des informations erronées.

- Bonne décision. Mais il ne faut pas traîner. Les rumeurs se propagent vite. Et je veux un rapport détaillé sur la maintenance des compresseurs et une évaluation de toutes les mesures prises. Si on a manqué quelque chose, on doit le savoir avant que l'enquête ne le révèle et assurez-vous que l'enquête interne soit rapide et complète. Nous devons comprendre ce qui s'est passé et surtout, éviter que cela ne se reproduise. Cette entreprise vaut des millions Mr Miller.

- Je ferai tout pour que cette crise soit gérée de la meilleure manière possible Mr Ricci

- Parfait alors. Bonne journée

- à vous également...

Et enfin nous sortons de cette salle, c'était un débat intéressant et il faut à tout prix comprendre qui a déclenché l'explosion de l'usine, ça n'était certainement pas moi, ni Miller, qui ça peut bien être?

Maxine

Je me réveilla en sursaut, la gorge sèche, le cœur battant à un rythme frénétique comme s'il cherchait à échapper à quelque chose d'invisible. Ma chambre, habituellement familière et rassurante, me semblait soudain étrangère, presque hostile. Les ombres dansaient sur les murs, se tordant en formes menaçantes à la lueur vacillante de la lune. Ma respiration se fit haletante, chaque inspiration brûlante, comme si l'air me manquait.

Je passa une main tremblante sur mon visage, encore prisonnière des bribes de ce cauchemar qui refusait de s'effacer. Les images flottaient derrière mes paupières : des silhouettes sans visage, des murmures inarticulés qui résonnaient comme des cris étouffés, une obscurité épaisse et oppressante qui s'était refermée sur moi, m'étouffant, m'engloutissant.

Je regardais autour de moi, cherchant un repère, une trace de réalité à laquelle se raccrocher, mais tout semblait trop réel, trop proche de ce que je venais de vivre dans mon rêve. L'air semblait plus lourd, comme si la pièce était encore imprégnée de cette présence que j'avais fuis. Mes mains s'agrippèrent aux draps, et un frisson glacé remonta le long de ma colonne vertébrale. Était-ce vraiment terminé, ou quelque chose m'observait encore, caché juste hors de vue, attendant que je baisse à nouveau ma garde ?

Je ferma les yeux, tentant de reprendre le contrôle, mais les battements de mon cœur résonnaient dans mes tempes, rappelant la cadence d'une course effrénée, celle qui n'avait pas encore fini de se jouer dans l'ombre de mon esprit.

N'arrivant pas à me rendormir je me leva de mon lit et me dirigea vers le canapé, je sens que cette journée ne va pas être de tout repos, nous sommes vendredi, ce qui signifie que je me marie dans huit jours... Les ombres de mon rêves encore présentes dans le fond de mon esprit m'empêche de réfléchir correctement et me font mal à la tête c'est exaspérant...

I'm not a nice girlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant