Dans l'ombre de la maison, un silence pesant,
Des cris étouffés, des larmes de sang,
Un père, une figure qu'on voudrait aimer,
Mais dont les mains brutales ne savent que frapper.Ses mots sont des couteaux qui déchirent la peau,
Son regard est un mur, froid comme l'eau,
Chaque geste, une tempête, une vague de colère,
Qui emporte l'enfant dans des abîmes amers.On cherche dans ses yeux une once de lumière,
Mais tout ce qu'on y trouve, c'est une nuit amère,
L'amour est absent, la tendresse s'enfuit,
Et l'âme de l'enfant se perd dans l'oubli.Le cœur bat plus fort quand il s'approche trop près,
Comme un animal traqué, sans espoir, sans paix,
On rêve de partir, de fuir ce naufrage,
Mais les chaînes de la peur retiennent le courage.Un jour peut-être, l'aube viendra briser
Ces ombres tenaces qui empêchent d'aimer,
Et l'enfant, libéré de ses tourments anciens,
Redécouvrira le monde sans crainte, sans lien.