🪷 𝒫ℴ𝓊𝓇 𝓉ℯ 𝓇ℯ𝓋ℴ𝒾𝓇 𝓊𝓃ℯ 𝒹ℯ𝓇𝓃𝒾ℯ̀𝓇ℯ 𝒻ℴ𝒾𝓈 🪷

Prologue

Je m'appelle Romy Montgomery, j'ai 23 ans et ma vie viens de basculer il y a peu de temps, il y a moins d'une minute pour être exacte, lors ce que ce beau médecin viens de m'annoncer un cholangiocarcinome, autrement dit, un cancer du foie

Mon examen prétherapeuthique a indiquer que je suis capable de supporter la chimiothérapie que je commence dès demain.

Je suis rentrée de l'hôpital, effondrée, ma vie entière viens de s'écrouler et je ne sais même pas si je vais survivre car je n'ai que 50% de chance face à cette saloperie.

J'en suis réduite à m'empiffrer, à manger comme si ma vie en dépendais, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑠𝑖 𝑐̧𝑎 𝑎𝑙𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑔𝑢𝑒́𝑟𝑖𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑛𝑐𝑒𝑟. Je dois me remplir, c'est comme si c'était la seule solution pour tenir le coup. Je me suis faite licenciée il a moins d'un mois de mon travail, un travail qui m'epanouissait et maintenant je me retrouve avec un cancer.

Cependant, malgré tout mon malheur, il y a une chose, un objectif, qui me fait encore croire en la vie et c'est ce beau docteur, l'interne de mon oncologue. Je sais que je ne devrais pas penser à ma vie sentimentale la tout de suite mais je ressens quelque chose pour lui.

Le lendemain arrive et l'heure de ma première chimiothérapie aussi. Par chance, c'est ce beau médecin qui me pose le cathéter, je réfléchis à si je devrais lui parler ou pas puis dans un élan de courage je me lance :

-Comment vous appellez vous ? Lui ai je demander avec sympathie

-Je suis le docteur Noah Everly, madame Montgomery. Me réponds t il de sa voix douce.

Soudain je le vois fouiller la poché de sa blouse et en sortir un bloc notte puis je l'aperçoit noter quelque chose sur l'un des papiers qu'il décolle ensuite du bloc notte pour me le tendre.

- Tenez madame, n'hésitez pas si il y a le moindre problème. Me dit il avec un sourire chaleureux.

Je regarde le papier et y voit un numéro de téléphone, sûrement un des numéros de l'hôpital mais quelque part j'ai espoir que ça soit le sien puis je me ressaisi en me disant qu'il ne serait jamais assez fou pour donner son numéro personnel à une simple patiente.

- Et voilà le traitement est posé. Me dit le beau docteur, de son éternel ton joyeux, sans doute pour me rassurer.

Noah Everly...je n'ai que ce nom là à l'esprit, il est si beau ! Il est grand, ni trop mince ni trop musclé, il a la peau claire, de beaux yeux en amendes de couleur bleu verts, des lèvres pulpeuses (que j'aimerais bien embrasser maintenant) et...mais il ressemble en réalité traits pour traits à l'acteur espagnol Manu Rios.

Il est si beau et j'aimerais tellement qu'il me propose un verre mais le problème c'est que je ne suis qu'une patiente de plus pour lui et rien d'autre et il me semble que les médecins n'ont pas le droit de draguer des patients.

Quelques heures après mon traitement, je cours au toilettes. J'ai la nausée. C'est l'un des effets de ce maudit traitement. C'est horrible et c'est ça ma vie à partir de maintenant.

Une fois chez moi, je m'éffondre à nouveau. Je pleure toutes les larmes de mon corps. Je tente de manger une part de pizza mais avec les nausées c'est impossible. Je repense soudain à ce mystérieux numéro de téléphone écrit sur le petit papier que j'ai pris soin d'emmener avec moi. J'ai envie de découvrir qui est à l'autre bout du fil. Est ce une secrétaire de l'hôpital ? Ou ce beau docteur ? Ni une ni deux, je note le numéro dans mon téléphone puis appelle.

- Oui bonjour ?

Avec stupeur, je reconnaît cette voix, cette voix douce et chaleureuse, c'est lui, mon beau docteur.

Je réponds alors timidement un simple "Bonjour, vous allez bien ?"

- C'est normalement à moi de demander cela, je suis votre médecin. Me réponds t il en retour

- Je vois...Eh bien le traitement m'a faite vomir et je me sent encore nauséeuse mais vous entendre me fait chaud au cœur, je vous apprécie énormément, docteur Noah Everly. Lui ai je répondu avec pudeur.

- Malheureusement, ces nausées durent 24 heures après le traitement, je suis néanmoins heureux que ma présence vous fasse du bien, pour être honnête je vous apprécie aussi. Me déclare t il, lui aussi un peu gêné.

Et c'est ainsi qu'à commencer notre première conversation téléphonique.