Chapitre 37: Retrouvaille agitée

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Camille-Appoline regretta grandement Mistral lorsqu'elle lava Zéphyr. Le premier male s'était crispé et avait gémi  face à l'eau chaude sur son corps puis avait bougé au moment du lavement jusqu'à ce qu'il prenne une tape et qu'il réalise qu'il n'avait pas à faire face au pire. Il s'était tenu convenablement malgré un manque flagrant d'envie de continuer. Mais le deuxième ne voulait pas entendre raison. Après la joie de son retour, il s'était cantonné à rester dans sa salle au milieu de son carnage. Elle avait réussi à l'emmener dans la salle de nettoyage et ça avait dérapé. Il hurlait en se jetant sur les murs, réouvrant, au passage, les plaies fraichement cicatrisées dues à sa remplaçante ou à lui-même. La blonde parvint à attraper son collier et à le maintenir au sol le temps qu'il se calme pour enlever les restrictions inutiles et le monter dans le bac. Perséphone se résolut à attacher la boule de nerfs pour ne pas prendre de risques avant de déclencher une arrivée d'eau tiède verticale. Là, l'entièreté des dégâts se révéla sous ses yeux. Il lui manquait de la peau, se parait d'hématomes aux couleurs multiples et de plaies à recoudre ainsi que de brulures. Zéphyr était déchainé. Elle se résolut à lui injecter un léger calment pour pouvoir le laver et le rafistoler à coup d'aiguille. La blonde le ramena dans une salle close, plus adapté à leur travail. L'homme sortit de sa léthargie et se plaqua contre le mur rapidement en montrant les dents.

- Zéphyr, calme - toi, incita t elle en se plantant au milieux de la pièce.

L'humain n'arrêta pas et arrondit son dos en claquant des dents.

- Maintenant, tu te calmes. Arrête d'écouter tes pulsions, c'est à moi que tu te réfères et je suis calme. Donc tu te concentres un peu.

Un grondement lui répondit. L'affrontement devenait inévitable. Le chien secouait sa tête et se préparait à sauter sur la Fériove. En quelques secondes, il se retrouva à saisir son bras dans sa gueule, puis à s'écraser durement au sol, sur le dos, le collier attaché au sol, les bras bloqués dans une autre attache et les parties génitales écrasées par le un des genoux de la blonde. Il couina en se débattant et abandonna face à la douleur.

- C'est ce qui arrive quand on est pas sage.

La militaire encorda le bassin et le haut des cuisse de l'homme, le forçant à les gardées écartées, ses jambes repliées, pieds collés au bassin et attacha les extrémités de la corde à un autre anneau. Pour finir, elle glissa un pavé de bois à la verticale sous le dos du male, le forçant à rester cambré, totalement exposé.

- Tu vas rester comme ça un bon moment pour réfléchir, ça te fera du bien, tu ne penses pas, ironisa Perséphone en prenant un bâillon.

Il tourna la tête au mauvais moment, la forçant à jouer d'adresse pour le glisser dans sa gueule. Elle bloqua ses oreille et finit par bander ses yeux. Elle caressa son torse avant de partir; il était quinze heures.

Le destin de perdantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant