𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟏 : 𝐓𝐢𝐜...𝐓𝐚𝐜

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Tic Tac.

Le bruit du temps qui s'écoule résonne dans l'air lourd du palais, une mélodie lugubre qui semble se moquer de notre douleur.

Tic Tac.

Chaque seconde qui passe est une goutte de désespoir, une piqûre de rappel que le sultan, mon père, n'est plus là.

Tic Tac.

Les murs du palais, autrefois vivants et vibrants de rires, sont désormais enveloppés d'une tristesse pesante. Les voiles des fenêtres, tiraillées par le vent, semblent pleurer avec nous.

Tic Tac.

Les échos de sa voix résonnent encore dans ma tête, comme une mélodie que je ne peux oublier.

Tic Tac.

Dans l'ombre d'un des jardins luxuriants, une silhouette se tient immobile, observant le palais.

Elle est là, dissimulée parmi les feuilles, ses yeux fixés sur les portes closes du royaume. Son visage est marqué par une profonde tristesse, un reflet de ce qui se passe à l'intérieur.

Tic Tac...

Tic Tac.

Ses longs cheveux sombres tombant en cascade sur ses épaules, elle laisse échapper un soupir. Son regard est empli de larmes non versées, des souvenirs du sultan qui lui étaient chers. Elle se rappelle des jours passés, des histoires murmurées sous les étoiles, des rires échangés autour d'un thé sucré.

Tic Tac.

Soudain, une silhouette apparaît au loin.

Tic Tac.

Omar.

Son pas léger et confiant résonne sur les pavés, comme s'il était déjà sûr de son pouvoir sur ce royaume. Il s'approche d'elle, un sourire satisfait sur le visage, inconscient de la douleur qui l'entoure.

Tic Tac.

— N'est-ce pas une belle journée pour pleurer. Dit-il d'un ton moqueur, le mépris dans sa voix.

Il ne se rend pas compte que chaque mot qu'il prononce est un coup de poignard pour ceux qui chérissaient le sultan.

Tic Tac.

Toujours cachée, serre les poing, elle ressent la rage monter en elle, une flamme qui veut consumer l'arrogance d'Omar. Elle déteste la façon dont il se tient là, comme un roi sur un trône qu'il n'a pas encore conquis.

Tic Tac.

— Pourquoi es-tu ici. Continue-t-il, à pleurer la mort d'un homme qui n'a jamais compris le vrai pouvoir ? Son sourire s'élargit, comme s'il savourait sa propre provocation.

Tic Tac.

Bien qu'angoissée, elle sait qu'elle ne peut pas se laisser intimider. Elle répond avec une voix tremblante mais ferme :

— Je pleure pour un homme qui a donné sa vie pour son peuple, pas pour un ambitieux comme toi.

Tic Tac.

Omar s'arrête, surpris par la force de sa voix, mais son expression ne trahit rien. Il s'approche encore, ses yeux brillant d'un éclat provocateur.

— Et qui es-tu pour te dresser contre moi, petite ombre ?

𝐎𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝'𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐧𝐢𝐭𝐞́Où les histoires vivent. Découvrez maintenant