De lourds pas montant les escaliers
Le corps se brisant doucement sous la douleur
La tête essayant de briser ces nombreuses chaînesDoucement les habits tombent à terre
Laissant le corps se refléter dans le miroir
Le miroir qu'elle déteste tant mais qui l'attire tel un aimant
N'arrivant pas à détacher son regard de son image
Traçant les traits de sa chair sur cette parois froide, sans vie
Enfonçant les doigts dans cette peau molle et malléableCette peau si détestable
Cette peau si fragile qui laisse déjà des marques de friction et de pression
Cette peau.
Cette enveloppe qu'elle voudrait tant déchirer .
Cette image qu'elle voudrait tant effacerL'eau trace son chemin jusqu'à son cou , puis son sein, son ventre, son intimité puis ses pieds . Se mélangeant aux larmes si chaudes qu'elles lui brûle les joues . Des larmes si chaudes qu'elles sont difficile à calmer