RECUEIL D'HISTOIRES 1

FLOTS SALES

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Dix-huitheures, il fait encore chaud en cette douce soirée d'été, un jeunehomme arpente la plage de sable fin, les vagues viennent timidement lécher, sespieds...

Aprèstrente minutes de marche, il s'assoit sur le sable dorée, ses yeuxscrutent l'océan scintillant sous les rayons de l'astre solaire, ce qui lefait briller comme de milliers petits joyaux...

Unsoupir s'échappe de ses lèvres...

Depuiscombien de temps son époux ne s'occupe plus de lui ?

Depuiscombien de temps ne se sont-ils pas parlés ?

Depuiscombien de temps ne sont-ils pas retrouvés en tête-à-tête ?

Depuiscombien de temps n'ont-ils fait l'amour ?

Exactementtrois mois et ce depuis qu'un nouveau patron est arrivé, une femmedénommée Vincenza Bartoldi, une Italienne de pure souche, une femmemaîtresse qui a de la poigne et qui s'intéresse à son mari, lejeune homme ne le sait que trop...

Hélas...

Nouveausoupir...

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Dansun bureau de l'appartement, un homme brun est assis dans un magnifique fauteuil, il est penché depuis cematin sur un dossier épineux...

Lessourcils froncés, une de ses mains posée sur son front, il essaiede comprendre cet homme, un père de famille qu'il doit arrêter demain...

Depuisvendredi soir, il planche sur ce dossier, Vicenza veut du résultat etelle en aura...

L'hommeannote tous les petits détails, ses habitudes, absolument tout, rien n'échappe à son œil de lynx...

Épuisé, il repousse le dossier, il se penche en arrière en pensant un instant àson mari, depuis combien de temps ne l'a-t-il pas vraiment vu ?

Illui manque, néanmoins, il doit absolument finir ce boulot, son travail est plusimportant, c'est ce qui les fait vivre, pendant que son époux est àl'école de Police...

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Ehrena bien réfléchi, il va quitter l'école de Police et puis il nesera pas sans travail, sa sœur lui a demandé de travailler avec elledans sa petite boutique de prêts-à-porter féminins, elle sait queson frère à beaucoup de goût, c'est pour cela qu'elle lui aproposé...

Lejeune homme se relève, une petite brise lui caresse la peau ce qui faitvirevolter ses cheveux qu'il n'a pas attachés, une ombre tristetraverse son visage, il reprend son périple, marchand inlassablementdevant lui, un peu comme s'il voulait fuir...

Fuir quoi au juste !

Lesmains dans les poches de son bermuda, la tête dans les étoiles, ilfinit par arriver en ville, il remonte vers la route, il s'époussetteun peu puis il continue sa route pour arriver devant un bar gay...

Ilentre, il s'assoit, il commande un verre de Caïpirinha, ce n'est pasqu'il aime l'alcool, mais cela le mettra peut-être de bonne humeur...