En rentrant à l'appartement, l'excitation de Louna était palpable, et elle sautillait presque dans tous les sens. Dès qu'on passa la porte, elle se jeta sur ses affaires de maquillage et sa robe rouge.
— Allez, Zélia, on se prépare ! Ce soir, on va être sublimes.
Je ris doucement, un peu nerveuse, mais heureuse de partager cette préparation avec elle. Louna s'assit devant son miroir, et en quelques minutes, elle était déjà plongée dans son maquillage, appliquant son rouge à lèvres rouge avec un soin parfait, puis ajoutant une touche de mascara pour accentuer son regard pétillant.
Pendant ce temps, je sortis mon lisseur, commençant à lisser mes cheveux blonds qui, d'habitude, bouclaient légèrement autour de mon visage. Devant le miroir, je me sentais un peu plus confiante à chaque mèche domptée, comme si ce simple geste aidait à me préparer mentalement pour cette soirée que je redoutais un peu. Je terminais avec un peu de mascara, simple mais suffisant. Je me disais que ça irait, mais Louna n'était pas du même avis.
— Attends, attends ! lança-t-elle en attrapant son rouge à lèvres, me fixant avec un sourire qui ne présageait rien de bon. Il manque un truc.
Je la regardai, sceptique.
— Non, Lou, tu sais bien que je ne mets jamais de rouge à lèvres comme ça...
Elle secoua la tête, insistant.
— Fais-moi confiance, juste cette fois. Ce rouge est parfait avec tes cheveux blonds, ça va tout changer ! Allez, Zélia, tu vas être magnifique, fais-moi confiance !
Je soupirai, avant de céder finalement. Elle m'appliqua le rouge à lèvres avec précision, puis recula d'un pas pour admirer le résultat.
— Voilà ! Parfaite ! Regarde-toi, maintenant !
Je jetai un coup d'œil au miroir et, étonnamment, elle avait raison. Le rouge à lèvres donnait un éclat différent à mon visage. Je lui fis un sourire amusé.
— Bon, je dois avouer que tu as bien choisi, Lou... Merci.
Elle me fit un clin d'œil, avant d'attraper ses affaires pour attacher ses cheveux en une queue de cheval haute. Elle était parfaite dans sa robe rouge, rayonnante, et elle affichait cette assurance qui me donnait envie de l'imiter.
Une fois prêtes, on quitta l'appartement et se dirigea vers la soirée. Louna était tellement excitée qu'elle marchait presque en courant. En arrivant devant la maison où la fête avait lieu, on fut accueillies par le son assourdissant de la musique et la foule animée de gens déjà bien lancés.
Je sentis une petite grimace se former sur mon visage en apercevant un gars à l'extérieur, plié en deux, visiblement en train de vomir. Une scène que j'aurais préféré éviter. Mais Louna, elle, n'en fit rien et m'attrapa par le bras.
— Oh, oublie ça, viens ! Ce soir, on profite !
En entrant, une ambiance survoltée nous enveloppa instantanément. La musique vibrante, les rires, et les conversations animées remplissaient la villa. À peine étions-nous arrivées qu'un gars, le propriétaire des lieux apparemment, apparut devant nous, tout sourire, avec deux verres déjà remplis.
— Bienvenues, les filles ! Servez-vous, c'est pour vous.
Avant qu'on ne puisse le remercier, il avait déjà disparu, occupé à saluer d'autres invités. Je regardai Louna, qui semblait déjà dans l'ambiance, et pris une gorgée du verre, juste pour lui faire plaisir.
C'est alors que Louna aperçut au loin un visage familier. Elle me lança un regard pétillant d'excitation.
— Zélia, regarde, c'est lui ! Lorenzo ! murmura-t-elle, avant de m'entraîner vers le petit groupe où il se trouvait.
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Sous les néons de l'interdit
Lãng mạnAmos et Zélia n'étaient pas faits pour s'entendre. Entre les provocations, les regards noirs et les piques acides, leur vie de campus est vite devenue un champ de bataille. Zélia le trouve insupportable avec son arrogance de bad boy. Amos, lui, ne s...