Teacher's pet

| 𝟐𝟕- 𝐯𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐛𝐨𝐧𝐡𝐞𝐮𝐫 ?|

2 mois ont passés depuis que ma mère a été hospitalisé, elle est maintenant en cure de désintoxication pour environs 11 mois et, d'après les échanges téléphoniques que j'ai eu avec, cela se passe plutôt bien.

Les examens finaux arrivent à grands pas, dans 1 moi j'aurai fini le lycée et prendrai mon envol pour Montréal, où j'ai été accepté à l'université prestigieuse de McGill. Alors, tout va pour le mieux. Pour la première fois de ma vie, je pense être enfin heureuse. Je suis avec un homme que j'aime, malgré ses departs incessants le week-end pour l'autre bout de la province pour aller, d'après ses dires, rendre visite à sa sœur et sa mère, ma mère à moi commence à se comporter en adulte et j'ai été accepté dans l'une des meilleures université au monde.

Le bonheur, c'est curieux comme thème, comme état d'esprit. Il n'a pas de sens, pas de forme, il est changeant, multiple, façonné par nos rêves et nos désires. Ce qui comble untel laisse l'autre indifférent,  car le bonheur n'a pas de nom ou de définition universel, il est le reflet de nous, de ce qu'on attend de la vie. Et je pense que ce que j'attendais, c'est quelqu'un qui tienne à moi, et je l'ai trouvé.

Mais je sais que le bonheur n'est qu'éphémère, qu'il a ses failles et ne reste jamais bien longtemps. On court après lui toute notre vie, on le cherche ou l'approfondît en cédant à nos caprices et nos désirs. Mais n'est il pas qu'un illusion ? Qu'un beau mensonge de notre esprit et de la vie pour nous remettre plus bas que nous ne l'étions avant ? Une note fugace dans une symphonie désolante, un rêve qui à l'aube, nous laisse septique.

J'essaye de ne pas être trop pessimiste pour le moment, car je ne vois pas ce qui pourrai mal tourner entre Ares et moi. Outre le fait qu'il devient de plus en plus jaloux et possessif, il en est même venu à me racheter l'entièreté de mes habits, qualifiants ceux que j'avais là de trop révélateurs. Il m'a également interdit de parler à Jayden, cela m'a énervé sur le moment car il était le seul du lycée avec qui je parlais de temps en temps. Je n'ai sympathisé avec personne depuis la rentrée, et ce n'est pas au dernier mois de l'année que cela va changer. Je ne suis pas très sociable et je n'aime pas m'ouvrir aux autres, de peur qu'ils l'utilisent contre moi par la suite ou qu'ils m'abandonnent, comme tout les gens autour de moi l'ont toujours fait. J'ai fini par accepter de ne plus parler à Jayden, car la satisfaction de mon homme passait avant le fait de devoir toujours faire mes travaux de groupe seule car je ne me met en équipe avec personne.

Je suis justement chez Ares actuellement et nous regardâmes le film "the Boy In the Striped Pyjama" tiré du même livre, un chef d'oeuvre anglais sur la Shoah, vue par un enfant d'une petite dizaine d'année dont le père est dirigeant d'un camps de concentration et où, Bruno le petit garçon deviendra ami avec un enfant juif de ce même camps. Il est agréable de pouvoir parler de choses sérieuses avec quelqu'un tels que des événements historiques. C'est quelques choses que je n'ai jamais pu faire avec mes parents car, sans vouloir être condescendante ce ne sont pas les personnes les plus cultivés que je connaisse.

Une partie de moi sait qu'il est malsain de chercher des choses que je n'ai pas obtenu de la part de mes parents chez Ares car une relation de couple est sensé être d'égal à égal je ne suis pas sensé le voir comme mon père, mais une partie de moi le voit comme tel. Car il est mon protecteur, mon conseiller.

Je reçu soudainement un message de Jayden, je ne lui avais pas parlé depuis des semaines alors j'ouvris le message, pensant que cela était important.

- Salut Jemma, y'a moyen tu m'envoies tes notes de cours de littérature stp ? L'examen c'est la semaine prochaine et j'ai pris 0 note en classe je suis dans la merde pour réviser

- azz je te les envoie

Avant que je ne puisse les lui envoyé, une main intercepta mon bras pour attraper mon téléphone et le poser, que dis-je le claquer, sur la table basse. Ares me fusillait du regard avec ses yeux sombres qui m'ont fais peur tant de fois, mais que je trouve tout autant beau. Il me plaqua contre le canapé de sorte à ce que je sois allongé sur le dos et que lui soit au dessus de moi, des coudes posés autour de moi pour que je ne puisse m'échapper de son emprise.

- je croyais t'avais ordonné de ne plus parler à ce fils de pute. M'hurla t'il

- Mais c'est ce que j'ai fais ! Il me demande juste de lui envoyer ma prise de note concernant ton cours

- aucun contacte avec lui c'est clair ? Tu oublies vite qu'il était à deux doigts de t'agresser en début d'année !

Résignée et épuisée de me battre avec lui, j'acquiesçai sans dire un mot. Je n'avais pas envie de me disputer avec Ares surtout concernant une chose dont nous avons déjà parlé en long et en large. Sa jalousie maladive commençait sérieusement à me plomber mes journées. Il a toujours un commentaire à passer, que ce soit ma manière de me comporter dehors, ma manière de dire au revoir au caissier. Que des choses stupides et vides de sens.

Je marche donc constamment sur des œufs, des éclats de verre invisibles sous mes pieds. Chaque moi que je prononce à un autre homme, chaque sourire esquissé. Ses yeux noirs dont on ne distingue même pas la pupille me consume à chacune de ses sois disant fautes. Chaque regard ou chaque parole est pour lui une trahison, comme si je lui avait été infidèle. Alors que je l'aime, plus que je ne m'aime moi même. Car il m'a sauvé, car il est là pour moi comme personne ne l'a jamais été, car j'admire son intelligence, sa façon de penser et de parler. Bref je suis amoureuse de lui d'un amour inconditionnel et rien ne changera ça et jamais au grand jamais je n'oserai le tromper.

—————————————————-
Coucou mes stars 🌟
Nouveau chapitre en espérant qu'ils vous plaise, il reste normalement 3-5 chapitres avant la fin de ce récit ! J'en écrirai un autre prochainement <3
N'hésitez pas à me donner votre avis et à laisser une étoile

Jockeria🌷