SUITE À UN AUTRE DÉSASTREUX CONCOURS, LUNOU DOIT ÉCRIRE UNE LETTRE HUMILLIANTE, ET COMME ELLE S'EN FICHE UN PEU, LA LETTRE POURRA PARAÎTRE À DES ESPRITS FAIBLES INSENSÉE.
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Wattpadiens, Watpadiennes, Vielles lavettes,
C’est un grand malheur pour moi de me retrouver en ce compte de notre plateforme défraichie. Grand malheur nuancé d’un peu d'hilarité ; car lorsqu’on revient à de longs intervalles,
on mesure soudain ce que l’insensible fuite des jours a ôté de nous pour le donner au passé. Le
temps vous a dérobés moi, compte après compte, et tout à coup c’est tout notre compte que nous voyons loin de nous. La longue fourmilière des minutes emportant chacune un
grain chemine silencieusement, et un beau soir le grenier est VIDE ! ( vous êtes priés de hurler en lisant cette phrase ).
Et en fait c'est hilarant parce que je me fiche de tout ça.
Mais qu’importe que mes sentiments que vous avez bafoué en prêtant allégeance à la mauvaise personne et qui me retirent mes forces peu à peu, celles que vous utilisez obscurément pour des
œuvres vastes et ténébreuses répondant au nom d'Ephemerou.
Je me sens aujourd'hui humiliée, par votre si maigre conception des choses, et surtout, du courage.
Pour l'heure, je pense qu'évoquer cette DÉFINITION ( criez aussi en prononçant ) comme l'a fait en 1903 une personne que personne ne connaît, non vraiment PERSONNE, saurait porter ses fruits dans vos êtres.
Le courage, dont vous n'avez su faire preuve, il y a quelques jours à peine.
Surtout, qu’on ne m'accuse point d’abaisser et d’énerver les lavettes que vous êtes. Vous m'avez vous même presque transformée en lavettes, après cette défaite. Heureusement j'ai eu deux jours au parc d'attraction avec ma moman.
ALORS JE CRIE : HUMILIATION ! ( je n'en pense rien mais c'est le pacte ).
L’humanité est maudite,
si pour faire preuve de courage elle est condamnée à ne jamais se soucier que d'elle même éternellement, comme vous le faites au jour le jour.
Le courage, aujourd’hui,
ce n’est pas de surfer sur les réseaux sociaux sans planche, attendant les vagues d'abonnés qui ne viendrons pas, comme je l'ai fait.
Le courage, c'est d'avoir la certitude, que la vague viendra, de mettre ses deux pieds sur son téléphone et de s'en servir comme d'une planche, de se battre pour qu'elle arrive, comme je l'ai également fait. Même si on bousille son iPhone hyper cher qu'on avait acheté pour avoir LA CLASSE.
Le courage, ce n’est pas de laisser
tomber Lunou dès que l'occasion se présente mais de l'accompagner dans ses plus grandes batailles ! Celles que la raison peut résoudre ; votre raison.
Le courage pour vous tous, courage de toutes
les heures, c’est de supporter sans fléchir les épreuves de tout ordre, physiques et morales, que
prodigue la vie. Devoir se brosser les dents le soir, allumer la télé et mettre ses chaussons; que de tâches si ardues qui nécessitent du courage. Mais aussi allumer son téléphone et s'abonner à un petit être pourtant si grand qui répond au nom de Lunou.
Le courage, c’est de ne pas livrer sa volonté au hasard et de savoir choisir un camp, Lunou ou Ephemerou je ne vous en voudrais pas.
Le courage c'est de voir qu'à l'évidence, il fallait surtout choisir Lunou.
Le courage, c'est de lire jusqu'au bout ce ramassis de paroles insensées qui entrent par une oreille et en ressortent par l'autre.
Le courage, c’est de devenir, autant que l’on peut, un wattpadien accompli ; c’est d’accepter et de
comprendre cette loi de la spécialisation du faux l'écrivain qui est la condition de l’action utile, et
cependant de ménager à son regard, à son esprit, quelques échappées vers le vaste monde et des
perspectives plus étendues.
Le courage, c’est d’être tous ensemble et avec moi - pas avec l'ennemi qui porte le nom d'Ephemerou - .
Le courage, c’est de comprendre sa propre vie, de la préciser, de
l’approfondir, de l’établir et de la coordonner cependant à la vie générale, en gros, de comprendre qu'on est au fond du trou.
Le courage, c’est de
surveiller exactement sa machine à filer ou à tisser, pour qu’aucun abonné ne se casse, et de préparer
cependant un ordre social plus vaste et plus fraternel où la machine sera la servante commune
des wattpadiens libérés.
Le courage, c’est de ne pas dominer ses
propres fautes, d’en souffrir et d'en être accablé et de s'en vouloir, et de demander pardon à Lunou.
Le courage c’est d’aller à l’idéal - à Lunou - et
de comprendre le réel.
Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; celle qui fait que Lunou soit une personne incroyablissime, qui même en perdant triomphe.
Ah ! vraiment, comme votre conception de la vie est pauvre, comme votre science de vivre est
courte, si vous croyez que, en ne prenant pas conscience de toutes ces vérités, vous vivrez une vie heureuse. VOUS ÊTES NULS ! ARCHIS NUL SI VOUS AVEZ PENSÉ ÇA !
Et vous, vielles gens, vous voulez que votre vie soit
vivante, sincère et pleine !
C’est pourquoi je vous ai dit, comme à des lavettes, quelques-unes des
choses que je pensais de vous.
JEAN J-
Oubliez ça...
L.CHENE
( c'est le moment où vous applaudissez )
