Une haute sociéte (javier x reader, en publication)

Chapitre 1

Bienvenue dans cette nouvelle histoire avec notre hors la loi merxicain préféré. Je voulais juste prevenir que les temps des "chapitre" du jeu ne sont absolument pas respecter et certaine "mission" son missent alors qu'elles sont sensé déjà être passer mais sinon a part ça le reste est normalement plus ou moins dans les bon timing. Voilà j'éspere que vous apprecierez et bonne lecture 😉.
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Le crépuscule s'étirait doucement sur Saint Denis, apportant avec lui une atmosphère feutrée et presque irréelle. Les lampes à gaz allumées illuminaient les rues, et le doux bruit des conversations mondaines flottait dans l'air. C'était le soir tant attendu de la fête d'Angelo Bronte, un événement où les plus riches et influents de la ville se rencontraient pour échanger des politesses et parler affaires.

t/p, élégamment vêtue d'une robe somptueuse, se tenait à l'entrée du manoir, le bras enlacé à celui de son futur mari, un homme dont elle n'était pas véritablement amoureuse, mais avec qui elle partageait une certaine complicité. Son rôle de jeune femme respectable dans la société était une chose qu'elle avait toujours pris à cœur. Elle avait été élevée dans la bienséance et l'honneur. Ses cheveux soigneusement coiffés et son sourire parfait dissimulaient pourtant une certaine nervosité, un malaise croissant à l'idée d'une vie si rigide, si prévisible.

« t/p, tu es magnifique, comme toujours, » murmura son fiancé en lui offrant un regard d'admiration. Elle sourit en retour, mais ses pensées étaient ailleurs.

La soirée battait son plein. La musique animait les convives, les rires éclataient çà et là, et des serveurs passaient avec des verres de champagne. C'est dans cette effervescence que t/p remarqua pour la première fois Arthur Morgan. L'homme, vêtu d'un costume noir impeccable, semblait totalement hors de place. Il était en train d'embarquer un homme ivre, s'éloignant des regards curieux. Intriguée, t/p l'observa, se demandant pourquoi cet inconnu paraissait si à l'aise dans une fête où il ne semblait pas appartenir.

Arthur se dirigeait vers la sortie, son air nonchalant et ses gestes précis trahissant une expérience de la rue plutôt que celle des salons mondains. Alors qu'il traversait la foule, t/p aperçut un papier tomber discrètement de sa poche. Par réflexe, elle s'approcha et le ramassa sans le lire, conformément à ses principes. Pourtant, l'envie de savoir ce qu'il contenait était forte, mais elle la repoussa. Elle voulut lui rendre, mais lorsqu'elle leva les yeux, l'homme avait déjà disparu dans la foule.

t/p tourna la tête dans toutes les directions, cherchant désespérément à apercevoir l'inconnu. C'est un peu plus tard, alors que la soirée touchait à sa fin, qu'elle le vit à nouveau, cette fois montant dans une calèche avec plusieurs autres hommes à l'allure tout aussi mystérieuse. Elle se mordit la lèvre inférieure, frustrée de ne pas avoir pu lui rendre son bien. Mais t/p n'était pas du genre à abandonner.

*

Le lendemain matin, après une nuit agitée par les souvenirs de cette rencontre étrange, t/p prit une décision. Grâce à ses contacts, elle réussit à obtenir l'adresse où l'homme mystérieux aurait été vu pour la dernière fois. Ce ne fut pas simple, mais son réseau d'amis influents dans la ville lui permit de trouver cette information. Elle enfila son pantalon fait sur mesure, une tenue audacieuse mais qui lui permettait une liberté de mouvement, et attrapa son revolver noir et doré qu'elle portait fièrement à la hanche.

Elle monta sur son cheval et galopa vers l'endroit indiqué, un campement en dehors de la ville, loin des regards des autorités et des élites de Saint Denis. Le campement avait une allure sale, désorganisée, et pourtant quelque chose en émanait qui attira immédiatement l'attention de t/p : une sorte de chaleur brute, d'humanité rugueuse.

Alors qu'elle approchait, un homme à l'accent mexicain s'approcha brusquement, la dévisageant avec méfiance.

« Qui vas-là ? » Sa voix forte et autoritaire résonna, presque effrayante dans le silence environnant. Il portait une chemise usée mais propre sous un gilet noir, et un fusil à la main.

t/p sursauta, ne l'ayant pas vu venir. Elle fut légèrement prise de court mais se reprit rapidement, son instinct de femme d'apparat prenant le dessus. L'homme était séduisant, malgré son allure assez rustre, et quelque chose dans son accent la fit frissonner.

« Oh, je suis désolée... je me suis peut-être perdue, » dit-elle doucement en descendant de son cheval, ses bottes fines s'enfonçant dans la boue. Elle fronça les sourcils, mécontente de salir ses précieux souliers, mais ne laissa rien paraître de plus.

L'homme la dévisagea, ses yeux scrutant chaque détail de son allure. Elle fit de même, le jugeant inconsciemment. « plutôt sexy, » pensa-t-elle, ses pensées vagabondant un instant vers des réflexions moins innocentes.

« Qui cherches-tu ? » demanda-t-il d'une voix plus douce, bien que toujours distante.

« Un homme, Monsieur Morgan. Je crois... Il était à la fête chez le maire hier soir. » Elle espérait que ce serait suffisant pour obtenir des informations.

L'homme haussa un sourcil, mais hocha la tête lentement.

« C'est ici, je vais te conduire. Suis-moi. » Il se détourna, l'invitant à le suivre dans le camp.

Ils marchèrent en silence, t/p tentant de commencer une conversation, mais l'homme semblait peu enclin à discuter, ce qui la frustra.

« Vous... vivez ici depuis longtemps ? » tenta-t-elle avec un sourire qui n'eut aucune réponse.

« Ça fait assez longtemps, » répondit-il sans se retourner.

t/p soupira intérieurement, ennuyée par le manque de coopération. Pourtant, elle suivit l'homme jusqu'au cœur du camp où se trouvait une sorte de tente improvisée. Devant, un groupe d'hommes et de femmes conversaient bruyamment, leurs regards se tournant vers elle à son arrivée. Parmi eux, Arthur Morgan.

Il la regarda avec une certaine surprise, mais son visage resta impassible.

« Vous avez perdu ceci hier soir, » dit-elle en avançant et en lui tendant le papier.

Arthur prit le papier sans un mot, son regard plongeant dans celui de t/p. Le silence s'installa entre eux, lourd et plein de non-dits.

« C'était courageux de ta part de venir jusqu'ici, » finit-il par dire d'une voix grave.

t/p haussa les épaules, feignant l'indifférence.

« J'ai été élevée pour faire ce qui est juste, monsieur. Peu importe les circonstances. »

Arthur sourit légèrement, une expression qui ne dura qu'une fraction de seconde.

« Eh bien, tu es différente des autres, on dirait. »

Elle ne sut comment interpréter ces mots. Le soleil commençait à descendre lentement à l'horizon alors que t/p, toujours troublée par sa rencontre avec Arthur, se laissait guider hors du camp par l'homme à l'accent mexicain. Il marchait devant elle, son attitude distante et froide contrastant avec la chaleur du crépuscule. Elle suivait, un mélange d'agacement et de méfiance grandissant en elle.

« Merci de m'avoir conduite jusqu'ici, » déclara-t-elle d'une voix légèrement tendue en remontant sur son cheval. Son ton ne trahissait pas une véritable reconnaissance, mais plutôt un respect forcé, par politesse.

L'homme se contenta de hocher la tête sans un mot, le regard fixé sur l'horizon. Il n'avait pas fait grand-chose pour lui inspirer confiance. « Bonne soirée, señorita, » dit-il enfin d'une voix basse et presque indifférente avant de tourner les talons et de disparaître dans le camp.

t/p serra les rênes de son cheval et quitta les lieux, les pensées en désordre. De retour chez elle, elle se dépêcha de retirer son pantalon boueux et enfila une robe plus en accord avec son rang, cherchant à se réconforter dans l'apparence de la normalité.

Les jours suivants, t/p tenta de revenir à sa routine quotidienne : les sorties mondaines, les promenades dans Saint Denis, mais une part d'elle ne pouvait s'empêcher de penser à cette nuit étrange et à ce groupe d'hommes qui semblaient à la fois dangereux et fascinants. Cependant, elle se força à laisser ces pensées de côté. Après tout, sa vie était déjà toute tracée..