Le passé peut venir rattraper notre avenir

Une conversation dangereuse

Tôt en cette belle journée de congé, je demande à ma sœur de barrer les portes avant son départ pour l'école puis je vais dans un quartier général même s'ils m'ont donné congé. Je voulais absolument faire mes entraînements à l'approche de ma prochaine mission...

Ensuite, j'ai décidé de passer la journée avec mon amie qui vient de France comme je l'avais convenue. Je vais la chercher puis je surveille les panneaux qui indiquent si nous avons le droit de nous stationner. Au départ, je m'installe sur la droite, mais je remarque que je ne peux pas parce que nous sommes mardi et non lundi. Je change de côté. Puis j'avertis mon amie que je monte la rejoindre. Avant d'arriver à son appartement, je dois peser sur un bouton afin d'appeler mon amie afin qu'elle ouvre la porte. Cependant, j'en profite pour me faufiler pour rentrer en même temps que la personne qui fait la poste. Je me suis dirigée vers l'ascenseur au 5e étage.

Arrivé au 5e, je me dirige vers son appartement. Je cogne une première fois ... J'attends un instant pour voir si quelqu'un viendrait m'ouvrir. J'entends des pas qui se rapprochent tranquillement de la porte.

C'est mon amie qui m'ouvre la porte. Je suis contente que celle-ci m'ouvre parce que je sais que si nous nous voyons, nous pourrions nous mettre en danger sans qu'on le veuille. J'essaie de ne pas trop y penser. Pour l'instant,

Ma collègue qui est aussi mon amie, Maï, est toute propre alors que moi je suis habillée mettons normale, en sport. Nous prenons le temps de jaser d'un peu d'affaire. Nous finissons par nous dire que nous pourrions aller dîner au même endroit que la dernière fois que nous avons passé du temps ensemble.

Elle prend ses affaires et n'oublie pas de donner de la nourriture à son chat oiseau. On arrive à la voiture, puis Maï me regarde avec un visage qui se questionne...

Pourquoi es-tu la seule de ce côté de rue ?

Euh hmm... je sais pas trop pourtant, je respecte les règles des panneaux. Nous sommes mardi ...

Ben non, nous sommes lundi...

Ah ! C'est vrai ! Oups, par chance, que je ne suis pas restée longtemps...

....

On arrive à l'endroit pour dîner et cette fois-ci, nous ne mangeons pas de poulet rouge, mais du thaï , je crois.

Un peu de tout et de n'importe quoi... Sauf vers la fin de notre souper. Nous partageons des informations intéressantes... Elle m'explique qu'avant qu'elle arrive ici elle était différente. Elle sortait beaucoup avant, comme presque tous les jours après le job, etc. Elle se teignait les cheveux, etc. Cela lui arrivait qu'elle fût en relation avec plusieurs personnes en même temps. Elle pensait qu'être la meilleure et la plus performante dans notre agence. Elle admet que ce n'était pas toujours glorieux. C'était même toxique comment elle voyait avant le monde. Depuis, son arrivée au Canada, elle a tourné la page et change ses mauvaises habitudes. Maintenant, elle pense qu'à vivre de chaque moment présent et à se surpasser elle-même si ses collègues là-bas ont eu le droit des reconnaissances et des exploits gratifiés par son pays. Cependant, son coin de pays lui manque, mais surtout sa famille. Elle m'explique qu'elle a été recrutée jeune, mais elle a toujours été « proche » pour voir sa famille. Peut-être elle reviendrait chez elle...

J'admets que j'étais triste d'apprendre qu'elle souhaiterait partir. Je l'admets que j'aime bien Maï.

Je lui réponds :

Je suis surprise que tu me dises que tu étais plus yay parce que je te considère tranquille. Si tu souhaites retourner chez toi, je serai contente pour toi.

Par la suite, nous nous promenons dans le centre d'achat. Nous sommes retournées chez moi.

Nous nous sommes mises à la tâche pour faire autre chose que de l'espionnage. Nous avons choisi de faire de l'art. Pour ma part, je voulais m'améliorer pour la peinture tandis que Maï c'est de développer ses habiletés avec de la pâte fimo.

Il est maintenant la fin de l'après-midi, nous préparons pour faire autre chose, c'est dire un petit jogging...

En réalité, un entraînement surprise ... de la course à pied sur le coup je suis contente parce que j'aime courir. Ce n'est pas un jogging, mais un gros entraînement : 3 fois 12 minutes à entre 4 minutes du kilomètre ou 5 minutes du kilomètre, cela correspond à mon troisième entraînement de ma journée. Honnêtement, c'est dur... je voulais mourir, mais je ne voulais pas abandonner mon amie. Je l'ai fait jusqu'à la fin avec elle parce que je me suis engagée à le faire.

On revient à la maison pour se laver et souper.

J'ai décidé de faire le souper pendant que mon amie était en train de se laver. Ce n'était pas trop long, on mange un spaghetti avec des carottes. Je prépare le tout à faire cuire puis Maï arrive dans la cuisine et me dit qu'elle prendra la suite des tâches. Je lui dis s'il y a quelque chose nomme mon nom et je viendrai.

Après un bon souper, nous avons en fin le droit joué à un jeu de cartes amusant parce qu'on ne pouvait pas parler puis nous avons dégusté une consommation chaude et réconfortante...dans le salon

Soudain, j'ouvre les yeux, je me lève pour aller voir dans la cuisine. Maï criait mon nom. Je la regarde avec un visage d'incompréhension.

Qu'est-ce que qui se passe Maï ???

Quelqu'un d'autre qui rôde proche de ta maison... j'ai eu un avertissement. Ma montre m'a envoyé une notification que nous sommes pas seules, je soupçonne nous sommes poursuivis...

Comment ça ?!

Je vois dans la pièce vitrée du fond un homme imposant habillé en vêtement foncé qui s'avance. Il ouvre les portes aisément avec une arme à la main. Je panique, sans que je le veuille je reste fixe, gelée. Je tente d'ouvrir ma bouche pour l'avertir de s'éloigner des vitres sur lesquelles elle s'était accoter. Malheureusement, je n'ai pas été assez vite. 

Lâchez-la !

Eh bien, Maï, il faut croire que tu es une taupe... Mademoiselle vient ici pour récolter des informations pour son pays... Dans ce cas tu veux trahir encore comme tu l'as fait avec moi auparavant...

Thomas ?! Qu'est-ce que tu fais ?! Lâche-moi !

C'est lui Thomas ?!! Le gars dont tu m'as déjà parlé et avec qui tu étais et tout. C'est le même gars qui a gardé tes lunettes. Écoute, je ne sais pas ce qui s'est passé entre vous avant, mais Maï n'est pas la taupe. Laisse-là !

Je me rapproche tranquillement vers lui et Maï avec les mains en l'air. Je fixe à l'aide mon regard la main de son agresseur. Je me mets à parler de carré afin qu'elle comprenne de se dégager à de la technique du carré (technique d'autodéfense apprise lors de notre formation).

Thomas, elle n'a rien à avoir avec le problème avec les fuites de données. Nos agences sont en collaborations ensemble...

J'abaisse tranquillement mon index...

Bang ! Je saute sur lui pour que Maï s'enfuie .

C'est un combat corps à corps...

Il est vraiment puissant, cependant je réussis à lui mettre quelques droites... cela ne lui fait pas grand chose contrairement à ses coups que je reçois dans la poitrine ou encore dans mon visage. 

Je sens que je m'épuise beaucoup, mon souffle se fait plus rare. J'ai mal partout, je me bats de peine de misère pour notre survie. Je finis par reprendre l'avantage après avoir compris comment il fonctionne pour attaquer. Il donne toujours quatre attaques par la droite et ensuite une à gauche. Après avoir saisie cette stratégie j'esquive une de ses attaques par la droite et je l'attaque en lui donnant une gauche qui l'affaiblit cela me donne l'opportunité de lui faire une clef avec son petit doigt afin de l'immobiliser.  

Soudain, une douleur énorme se propage dans mon corps. Je vois tout au ralenti puis mon souffle devient tellement court que j'ai l'impression que je fais une crise d'asthme. Je prends le peu d'énergie qui me reste pour lui faire une clef de pour ensuite lui donner un coup au niveau du cou le met enfin K.O. Il s'écroule...

Je tente de me relever, j'ai du sang au niveau de l'abdomen droit... je tombe puis tout ce que je vois c'est une vision embrouillée, mon cœur qui bat vite ainsi que ma respiration.