HADÈS POSSESSION [ Dark Romance ]

10.

Salutations à tous 😊, je m'excuse du retard de l'update. J'ai eu un petit problème d'inspiration. Les updates se feront tous les trois jours. Merci infiniment à vous 🥺.
Sur ce bonne lecture 😉.

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Iris

Je frissonne. Le matelas est bien plus dur que d’habitude et, malgré mes efforts pour trouver une position plus confortable, une douleur se met à irradier le bas de mon dos. Encore à moitié endormie, je tends le bras, espérant attraper la couverture pour la ramener sur moi… mais mes doigts ne rencontrent que le vide. Tant pis, je me débrouillerai sans.

Je me retourne plusieurs fois pour tenter de me réchauffer, mais chaque mouvement n’apporte qu’une sensation de froid plus mordante. Impossible de retrouver le sommeil. En fait, j’ai l’impression d’avoir été écrasée par un bus.

En désespoir de cause, je me redresse légèrement, essayant de me caler pour être à l’aise. C’est alors que je remarque une odeur étrange, rien à voir avec la lavande habituelle de ma chambre. En tendant l’oreille, j’ai l’impression de ne plus entendre le tic-tac de ma montre. Je fronce les sourcils. Il y a quelque chose qui cloche.

Puis, un souvenir me frappe de plein fouet : la voiture, l’homme en costume, l’arme, l’arbre.

Bon Dieu !

Je me redresse brusquement, et une vague de douleur éclate dans chaque centimètre de mon corps. J'ouvre les yeux, scrutant la pièce sombre qui m'entoure. Une faible lumière filtre à travers une fenêtre barricadée par un fer en forme de losange.

Pas de meubles, à part ce lit glacé au milieu de la pièce. Face à moi, une porte imposante, noire et verrouillée. La panique monte en flèche. Où est-ce que je suis ? Combien de temps ai-je dormi ? Ma famille me cherche-t-elle ? Ça fait combien de temps que je suis ici ?

Je cale mon dos contre la tête du lit, ferme les yeux, priant que tout cela ne soit qu'un cauchemar. Un bruit de clés me fait sursauter, et mes yeux s’ouvrent grands quand la porte claque contre le mur. Un petit homme, rond et âgé, entre en premier, suivi de deux colosses armés.

— Bonjour, niña. Je suis Ricardo, ton… comment dire… chaperon, dit-il en s’inclinant comme un acteur de théâtre.

Chaperon ? Qu’est-ce qu’il raconte ? Et qui sont ces types ?

— La politesse voudrait que tu te présentes aussi, niña, grogne-t-il, fronçant les sourcils.

Son regard s’assombrit. Il déteste attendre. J’essaie de parler, mais aucun son ne sort de ma gorge. Je recommence, encore et encore, en vain. Ricardo et ses hommes éclatent de rire, me laissant perdue, en silence.

Enfin, après quelques instants, Ricardo avance, son sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres. Rien de bon ne se profile.

— Pauvre petite. J’avais oublié que le patron t’a administré une drogue puissante, murmure-t-il.

Il s’arrête à un mètre de moi, claque des doigts, et l’un des hommes lui tend une seringue remplie d’un liquide transparent. Mon estomac se noue.

— Tu te demandes ce que c'est, niña ? C’est un petit cadeau, dit-il en approchant.

Les deux autres se placent de chaque côté de moi et me retiennent fermement. Je gigote, me débat, mais rien n’y fait. Je sens l’aiguille percer ma peau. Une vague de vertige s’abat sur moi, et mes muscles se relâchent instantanément. J'ai l'impression d'être à moitié éveillée, à moitié endormie.