Blood and love

1

Clac,clac,clac
Le bruit de mes talons résonne sur le carrelage jonché de corps inertes. Le sang sur mon visage me répugne. Je ne sais même plus si c'est le mien.

Mes jambes sont épuisées par cette course effrénée. Pourtant, je ne peux pas m'arrêter. Si je m'arrête "il" va me... Je ne veux même pas y penser!
Je regarde à droite, à gauche, devant, derrière. À chaque instant je stress de savoir si "il" est tout près.

Ma longue robe rouge me colle aux James et m'empêche de courir plus vite. Je m'arrête un instant et tente de la déchirer. Mais les coutures sont trop solides! Je fini par l'enlever et la jeter dans une autre direction que la mienne. J'enlève également mes talons et les balances au loin.

Je suis en culotte et en soutif mais ce n'est vraiment pas le moment d'y penser. Je cours, je cours sans jamais m'arrêter. Je ne sais pas combien de temps cela fait il que je n'ai pas bu ou même dormi. Peut être quelque heures? Peut être quelque jours? Ou des semaines? En tout cas cela me semble une éternité. Ce bâtiment semble infini, je n'en voit pas le bout.
Soudain, je trébuche. Je tombe par terre lourdement. Je regarde sur quoi est ce que je suis tombée. Je retient un cris d'horreur. Un homme à demi mort avec la jambe arrachée me fixe. Je tente de me remettre debout mais une douleur immense me prend à la cheville. Je recule pour m'éloigner de ce corps. L'homme se traîne vers moi et m'agrippe le poignet. Je tente de me dégager mais sa poigne est trop puissante.
Je pleur à chaude larme en me demandant comment j'ai atterri dans cet enfer. Soudain il me dit:
-Eh! Petite, arrête de te dégager! J'aimerais bien un peu de douceur avant de mourir si tu vois ce que je veux dire!
Je me retiens de hurler. Je vais donc finir comme ça... Seule... Et violée.
Il abaisse ma culotte et se lèche la lèvre inférieure. J'ai la nausée, il me répugne. L'homme défait défait difficilement sa braguette et brandis son "arme". Je pleure tendis qu'il s'approche de mon intimité. Il s'enfonce d'un coup sec me déchirant les paroies. Je pousse un cri de douleur, tendis qu'il gémi. J'attend le deuxième coup mais il ne vient pas. J'entends soudain un "crac". J'ouvre les yeux et vois l'homme mort. Un autre homme de dos tient sa tête entre ses mains. Je commence à me sentir soulagée quand je vois qu'il tient un couteau entre les doigts.