Chapitre 9: Sarah

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Il es dix-neuf heure et demis lorsque je reçoit un nouveau message de Timéo. Je me précipite dans ma chambre pour pouvoir le lire.

"Tu connait Mila, ma soeur de coeur ? Désolé mais là ça na va pas être possible. Je lui fait confiance et d'après elle ce n'est pas une bonne idée. Et puis de toutes façons tu mérite mieux et plus proche. Ciao."

Au début, je ne compris pas. Il me fallut lire plusieurs fois le message pour réaliser.

Mon coeur vola en éclats. Toute la joie, tout l'espoir qui m'abritait s'envola. Je tombe à genoux sur le sol et laisse les larmes couler sur mes joues. La douleur dans mon coeur meurtri est insoutenable. Pourquoi ? Pourquoi décide-t'il de me briser ? Après tout ça, toutes ces paroles, toutes ces promesses. Tout ce que nous avons vécu ? Pourquoi ?

Pourquoi ? 

Je m'effondre et pleure, même si je sais que pleurer ne me fera que plus de douleur. Je l'aime. Je pensais qu'il m'aimait mais il ne m'aime pas. Je pensais être heureuse mais je ne le suis pas. Je pense mal. 

Je veux savoir. Pourquoi ? Pourquoi tant de faux espoirs, tant de déclarations, pour tant de douleurs. Je reprend mon téléphone et lui envoie un message.

"Pourquoi avoir dit m'aimer si c'est pour me déchirer le coeur ?"

Puis un deuxième.

"Et moi ? Tu as confiance en moi ?"

Les heures passèrent, toujours pas de réponse. Toujours pas d'espoir. Demain, je partirais pour Nevers pour l'anniversaire de Fiona. Tout le monde sera heureux. Tout le monde sauf moi. Et comme à mon habitude, je ferais de mon mieux pour qu'ils ne sachent pas. Pour qu'ils ne voient pas ma souffrance. Ce soir là, je ne mangeais pas. Je fit semblant de dormir lorsque maman descendait dans ma chambre. Mais la vérité, c'est que je ne dormis pas de la nuit. Vidée, vidée de tout espoir, de toute énergie, de tout sentiments. Je ne ressentais que la douleur de mon coeur briser, mon coeur briser qui ne battait plus du même rythme sans lui. Je ne sentait que mes larmes qui coulèrent le long de mes joues jusqu'au levé du jour. Mais les larmes qui sont les plus difficiles à sécher, se sont celles qui coulent à l'intérieur. Et cela, je m'en rendis compte dès le lendemain, lorsque je dû faire mine que tout allait pour le mieux.

Je ne croyais plus en rien. Plus en l'amour, plus au bonheur, plus en rien. Et c'est lorsque l'on cesse d'y croire que la réalité fait mal. Car la réalité, c'est ce qui continu d'exister lorsque l'on cesse d'y croire. 


Si je pouvais te voirWhere stories live. Discover now