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Tiktok : Siham213_
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Coucou les filles, je sais que je vous ai un peu abandonnées. Mais bon, avec le travail et tout ça, je n'avais pas le temps d'écrire. Désolée !
Cela fait maintenant six mois. Six mois que Souleymane et moi avons pris la décision difficile de ne plus nous parler. Nous avions choisi de nous éloigner pour faire les choses bien, pour ne pas laisser nos émotions et notre amour brouiller nos trajectoires respectives. Pendant tout ce temps, j'ai trouvé un travail dans une école, tandis que lui avait commencé une formation dans une autre ville. Le silence entre nous n'avait pas été facile, mais il fallait passer par là pour pouvoir avancer.
Je repensais souvent à lui, aux moments qu'on avait partagés, et surtout à ce jour-là, un instant figé dans ma mémoire.
Flash-back
Ce jour là, le soleil était doux. Et on avait décidé de se retrouver dans un parc. Un endroit tranquille où l'on pouvait se poser, discuter sans que personne ne nous dérange. On avait étendu un drap sur l'herbe, un pique-nique improvisé, avec des petits sandwiches et des boissons fraîches. C'était simple, mais c'était nous.
Souleymane était allongé, la tête posée sur mes jambes. Je caressais doucement ses cheveux, profitant de la tranquillité de ce moment. Il ferma les yeux, un sourire en coin, comme s'il savourait chaque seconde.
- Souleymane : Siham...
Je lui répondis doucement, sans me douter de ce qui allait suivre.
- Moi : Oui, hayati ?
Il ouvrit les yeux et tourna son regard vers moi, un brin taquin.
- Souleymane : Attends, tu m'as appelé comment ?
Je le regardai, un peu perdue.
- Moi : Qui ? Moi ? Rien...
Il se redressa brusquement et me fixa intensément, son regard lourd de sous-entendus. Je savais que ce ton-là annonçait quelque chose.
- Souleymane : Répète comment tu m'as appelé.
Je me sentis soudainement gênée, mais je n'avais pas envie de lui céder si facilement. Alors je laissai échapper un petit rire.
- Moi : Mhm, je sais plus...
Et là, il ne perdit pas de temps. Il se lança dans une attaque de chatouilles, ciblant mes points sensibles, me faisant éclater de rire. C'était son arme secrète, celle qui ne manquait jamais de me faire perdre le contrôle.
- Souleymane : Dis-le ou j'arrête pas.
Je tentais de me défendre, mais c'était peine perdue. Je rigolais tellement que j'en avais du mal à respirer.
- Moi : Ha ha ha, arrête !
Il ne s'arrêta pas, il continua.
- Souleymane : Dis-le.
- Moi : Ha ha je respire plus...
Il augmenta la pression, et je n'avais plus le choix.
- Moi : Hayati ! J'ai dit hayati !
Il s'arrêta enfin, un sourire satisfait sur le visage. C'était ce fameux sourire qui me faisait fondre à chaque fois, celui qui me rappelait pourquoi j'étais tombée amoureuse de lui.
- Moi : Ne me regarde pas comme ça...
Il se rapprocha lentement, et je sentis la chaleur de son corps tout près du mien. Ses yeux brillaient d'une lueur que je ne pouvais pas ignorer.
