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Salutations à tous 😊, ceci est un petit avertissement. Ce chapitre aborde des sujets et contient des scènes susceptibles de heurter la sensibilité des lecteurs et lectrices. Si vous choisissez de continuer, garder à l'esprit que certains passages peuvent être émotionnellement intenses et traiter de thèmes sombres. Je vous ai prévenus.
Sur ce bonne lecture 😉. Votre autrice.
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Iris

L'effroi. C'est la seule chose que je ressens en ce moment. Les sanglots, les pleurs, les supplications sont les seuls sons qui me parviennent, perçant le silence oppressant de la salle.

Celle-ci est tapissée de velours rouge et de cuir, une ambiance envoûtante et sinistre, éclairée par des lumières vives, presque aveuglantes, qui rappellent celles d'une discothèque abandonnée, où chaque rayon semble amplifié, exposant chaque blessure, chaque horreur.

Je scrute les alentours, le cœur battant, chaque battement résonnant dans ma poitrine comme un marteau. Mon champ de vision tombe d'abord sur une cage remplie de jeunes filles, à peine quinze ou seize ans, enchaînées, vêtues de robes blanches amples, souillées et tachées de sang.

Elles se recroquevillent les unes contre les autres, leurs visages marqués par la terreur, leurs regards suppliants cherchant un espoir qui n'existe pas. Un frisson me traverse. Mon cœur s'emballe, une panique sourde commence à m'envahir.

À gauche, une autre cage. Cette fois, des femmes plus âgées, le corps tuméfié, meurtri, chaque hématome et chaque coup racontant des histoires de souffrance et de soumission. Leurs visages abattus sont ceux de personnes qui ont trop vu, trop enduré. Mon cœur se serre, l’envie de hurler me prend. Qu'est-ce qu'ils leur ont fait ?

Droit devant, une table ronde, sinistre, sur laquelle une femme est attachée, en pleurs, ensanglantée, nue, bâillonnée. La table tourne lentement, à la manière d'une aiguille d'horloge, exposant son corps meurtri à la vue de tous, comme une sordide exhibition.

Chaque rotation accentue ma nausée, chaque tour rend la scène plus insupportable. Je ferme les yeux un instant, essayant de retrouver mon calme, mais les images restent gravées derrière mes paupières.

Les quatre hommes m'emmènent dans une autre pièce, leurs mains agrippant mes bras avec une force brutale. Au bout de la femme attachée sur la table se dresse une porte en bois massif, noir, ornée de gravures incompréhensibles, ajoutant une touche macabre. On entre, et mon estomac se noue davantage. La peur, l'appréhension, l'angoisse.

Après quelques pas, nous arrivons dans une grande salle blanche, élégante, contrastant avec les rouges profonds des autres salles. Un homme en costume trois pièces noir nous accueille. Son regard est malsain, pesant.

Une moustache épaisse masque partiellement un sourire tordu, tandis que son gros ventre et son crâne chauve ajoutent une dimension grotesque. Il m'observe intensément, une lueur perverse brillant dans ses yeux.

¿Es ella? (C'est elle ?)

, ¿dónde la ponemos? (Oui, on la met où ?) demande l'un des hommes qui me tient, d'un ton monotone, détaché, comme s'il parlait d'un simple objet.

Síganme… Esto comenzará pronto. (Suivez-moi... Ça va bientôt commencer.)

Ils me conduisent dans une pièce plus sombre, aux murs gris et noirs, créant une atmosphère oppressante. Là, des jeunes femmes, toutes aussi belles et brisées, pleurent en silence. Elles baissent la tête, les épaules affaissées, comme si elles savaient qu'il n'y avait rien à espérer.

HADÈS POSSESSION [ Dark Romance ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant