Haikyuu : la vallée des loups (Kuroo x oc)

Prologue

Le pays du soleil levant n'a jamais aussi bien porté son nom. Les rayons du soleil, accordèrent au ciel de Tokyo une teinte rosé, tels les fleurs de cerisiers en pleine floraison. Mais le mois de mars était encore bien loin, et se fut la couleur orange qui domina la capital Japonaise en ce mois frais de novembre. 

Fuyu admira les feuilles de l'érable épouser la pelouse du jardin, son père n'attendra pas le week-end pour tout ramasser. Quel déception, cette couleur rouge vif, accordait à Fuyu un sentiment de chaleur, bien nécessaire lorsque les températures d'été s'envole, laissant la place à celles d'automne. 

- Il nous a encore gâté cette année, ria le paternelle, Je pense que je vais le tailler un peu ce soir. 

- Je l'aime bien comme ça papa, commenta Fuyu. 

- Moi aussi mais si je ne le fais pas, ce pauvre érable ne fera pas de vieux os. 

Un miaulement, coupa court à la discussion, un gros matou au pellage d'écaille de tortue, fit danser sa queue tout en portant un regard plein de jugement à ses humains. Le père de la famille ouvrit la porte, laissant le félin éternellement insatisfait rentrer dans son humble demeure. En le voyant se diriger vers son arbre à chat, Fuyu jugea qu'il était temps à elle de partir. 

En sortant de la maison, Fuyu saisi son vélo et salua son père par la fenêtre. Une fois le portail franchit, elle enfourcha son vélo et pédalant jusqu'à son lycée. Ce trajet, d'été ou d'hiver,  qu'il pleuve ou vente, Fuyu effectua le même trajet, depuis son entrée en seconde au lycée Ookamitani. En trois ans, peu de chose ont changés, seul les paysages semblent être influencés par le passage du temps. Les mêmes commerces, les mêmes habitués aux cafés, tous semblèrent répondre à la même routine. 

Tout en pédalant, Fuyu senti la brise automnale froisser ses cheveux brun, elle s'infiltra en dessous de son écharpe, chatouillant son cou par sa fraicheur. Ses yeux gris se posèrent sur les différents arbres devant son chemin, laissant les couleurs vif l'ensorceler. Ses couleurs si vivifiantes se présente que lorsque l'air froid impose sa lois. C'est pour cette raison que Fuyu apprécie l'automne. En tournant la tête , pour se concentrer de nouveau sur la route, Fuyu dû réagir vite pour les prochaines secondes. 

Elle freina aussi fort qu'elle pût, braqua son guidon et se pencha sur le côté, tombant violement sur le sol goudronné, mais cela lui évita de percuter de plein fouet le jeune homme juste devant elle. En entendant le bruit assourdissant derrière lui, le garçon au cheveux colorés leva son regard de sa console. 

Fuyu quand a elle reprit vite ses esprits en le voyant, les yeux surpris par l'état de la jeune fille. 

- Euh, désolé, commença Fuyu un gêné, je n'ai pas regardé devant moi. 

- Euh c'est rien, répliqua Kenma d'une voix monotone, mais toi ça va ? Tu saignes aux jambes. 

Effectivement , plusieurs écorchures marquaient sa peau, en particulier sur ses genoux. Fuyu les frotta, enlevant les petits cailloux incrustés dans sa peau. La lycéenne récupéra son sac et redressa son vélo avant de s'approcher de l'inconnu. 

- Oui ce n'est rien j'en ai vu d'autres, Fuyu s'inclina, je suis encore désolé. Je veillerai à être plus attentif à l'avenir. Je vous laisse je vais être en retard sinon. 

Le jeune homme hocha simplement la tête avant de reprendre aussi sa route. Fuyu remarqua bien assez vite que son vélo ne pourrait plus assurer le dernier kilomètre qui la séparait de son lycée. Avec sa roue avant crevée, pédaler devient bien plus périlleux. Tout en avançant elle écrivit à son père, lui demandant de venir la chercher ce soir. En arrivant au lycée voisin au sien, Fuyu dû s'armer de patience, zigzagant entre les élèves qui attendaient un ami, ou bien redoutaient le début des cours. "Les examens de fin d'année me stresse déjà" ; " comment tu as fais pour le devoir de math" ; "on a sport, on ferrait mieux d'y aller tout de suite" ; "Où est encore passé kenma ! j'arrive les gars ! "