Entre la vie et la mort

Chapitre 16

-26 mai-

Cher journal,
J'ai mal.
Mon corps me brûle tellement, j'ai essayé de frotter ma peau aussi forte que je le pouvais , d'éliminer sa présence sur moi mais je n'ai pas réussi il est partout, ma peau me brûle , je ne me sens plus moi même.
Mais au delà de ça je me sens brisée il a prit plus que mon corps, il a prit mon cœur et ma volonté de vivre, la cause de mon existence, il a éteint la petite lampe qui me permettait d'y voir un peu clair maintenant je suis dans le noir. Mais heureusement le brouillard me protège encore un peu j'ai peur qu'il parte pour tout te dire, je ne serais pas comment vivre sans lui. Je vis, je vois mais avec un sentiment de plénitude comme si il ne c'était rien passé, comme si tout allait bien. Je me sens jute vide mais tout va bien je n'es rien à craindre.
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Pdv Britney:

Je suis une personne, une amie horrible j'en ai conscience. Mais il ne faut pas croire que tout va bien dans ma vie, je fais tellement de cauchemar, oui je sais ça ne pardonne rien , je reste une personne horrible. Une seule personne torture mon esprit au point que je n'arrive plus à vivre, ma meilleure amie ou du moins mon ancienne meilleure amie au vu de comment je l'ai traité. Ilyana c'est toute ma vie , on se connait depuis petite, on a tout vécu ensemble mais la vie nous à séparé ou plutôt une photo. Une photo à réussit à briser ma confiance en elle, et portant j'en avais. Oui je suis pitoyable, j'aurais dû la croire elle au lieu d'une photo ! J'aurais dû la croire et la soutenir on serait comme avant, elle et moi contre le reste du monde. J'aurais pu la défendre, la protéger et convaincre Shana et Lana qu'elle n'avait rien fait.

Mais non, parce que je suis une personne horrible.

Horrible et faible par dessus le marché, parce que je le sais qu'elle est vierge, mais au lieu de la croire j'ai préféré choisir la facilité, elle a tellement subi, j'ai tout vu, que ça soit le jour où elle est sortit du gymnase en serviette, les moqueries, les gens qui l'a violentaient, qui l'insultaient, oui j'ai tout vu et j'en vomissais j'arrivais pas à la regarder en face parce que j'avais honte, mais le pire c'est que j'ai toujours pensé qu'elle avait vraiment couché avec Antoine, en fait non et c'est ça le pire je ne faisais que me convaincre parce que je n'y croyais pas, elle est pas comme ça. Mais je ne suis pas courageuse j'ai préféré suivre les autres pour ne pas avoir à subir ce qu'elle a subit, je l'ai laissé seul en sachant la vérité, j'ai été témoins de tout ça mais je n'ai rien fais. Je sais ce que Lana fait, c'est ça le pire de tout, mais pourtant je n'ai jamais rien dis par peur qu'il m'arrive la même chose je suis vraiment horrible. Et tout ça c'est allé très loin. Pour une fois , je ne savais pas ce que Lana prévoyait mais je savais qu'elle allait faire quelque chose durant le bal, j'ai essayé de retenir Ilyana avec Mat mais elle a dû penser à un autre piège, le pire c'est que cet acte est même pas courageux j'aurais pu faire autre chose pour elle parce que j'avais la preuve qu'elle n'avait rien fait avec Antoine. Mais tout ça c'est passé tellement vite, je voulais le lui dire durant le bal que j'avais la preuve qui pourrait la sortir de tout ça mais encore une fois tout c'est passé très vite. Mathéo qui sait également qu'Ilyana n'a rien fait s'en veut autant que moi ou même encore plus parce qu'il l'aime , il lui avait offert une bague de futur fiançailles, mais il a lui aussi trahit sa moitié, il l'a vu dépérir, se faire humilier sans bouger le petit doigt. À part nous deux personne n'est au courant. Je me souviens de comment je l'ai appris et ce que j'ai ressentis à ce moment là. J'étais en train de lire les magazines quand j'ai vu une image, une image de deux corps dans un lit , le décors ressemblait horriblement à la photo qui a fait basculé nos vies, celle d'Ilyana dans le même lit que celui d'Antoine. Et j'ai eu un flash qui m'a fait aller dans la boîte à photos, j'ai pris deux heures à la retrouver mais elle était bien là , la photo d'Ilyana en maillot de bain au côté d'Antoine, elle date tellement cette photo que personne n'aurait du s'en souvenir. J'ai fais le rapprochement entre les deux photos ce n'était que du montage. Je ne sais pas comment ça fonctionne le montage photo mais ça s'est révélé super efficace pour que tout le monde n'y ai vu que du feu c'est limite effrayant on peut inventer tout ce que l'on veut sur toi . Les deux tenues et leurs têtes ont juste été ajoutés à l'image du magazine. Je me souviens de toute la honte que j'ai ressentis lorsque je l'ai appris il y a une semaine, j'étais déjà très mal mais le fait d'avoir une vraie preuve ça m'en a donné des cauchemars et des nausées. Je l'ai appris la semaine dernière mais je n'en ai parlé à Mat qu'hier matin, je ne l'ai jamais vu pleurer mais quand il a réalisé il a fondu en larmes, il était autant énervé que dégoûté de lui même il a voulu aller s'excuser sur le champs, aller supplier Ilyana de le pardonner, ce que l'on devrait tous faire. Mais je l'ai persuadé de ne rien faire et d'en parler à la fête après qu'on aurait avertit Shana, on a juste eu le temps de le lui dire avant qu'il ne se passe tout cela . Je ne sais pas ce qu'en pense Shana étant donné qu'elle est partit en trombe de la fête les larmes aux yeux. Le résultat est le même ont à gâché la vie d'une personne qu'on aime pour rien et si elle nous reparle un jour, c'est un don du ciel.
Je suis sur un autre banc pas celui qu'on avait l'habitude de tous se rejoindre mais un autre. Je fume une cigarette, je n'étais pas forcément pour ça avant mais depuis que j'angoisse, depuis tout ça, c'est la seule chose qui arrive à m'apaiser un peu durant quelques minutes. J'ai essayé de voir Shana et Ilyana mais aucune des deux n'est présente aujourd'hui.
-tu devrais arrêter la cigarette avant que tu n'en sois dépendante.
-c'est trop tard Mat.
Il n'aime pas ça, mais c'est la seule chose qui me permet d'avoir une petite pose, même si je ne l'a mérite pas.
-j'en reviens toujours pas bordel.
Mat comme Ilyana n'a jamais été grossier, celle qui en disait le plus c'était moi. Mais il est mal en ce moment comme moi.
-je le savais Mat, mais je n'ai rien fait, je suis horrible.
Les larmes coulent sur ma joue et les sanglots sont perceptibles dans ma voix.
-je ne vaux pas mieux, j'ai repris sa bague, je l'ai humiliée alors qu'elle m'a suppliée de la croire, je m'en voudrais éternellement.
-tu penses qu'elle nous pardonnera un jour ?
-on doit tout faire pour, j'ai vu qu'elle n'était pas là, on devrait peut-être aller chez elle ?
-n'y allons pas aujourd'hui je pense qu'elle doit digérer tout ça. Mais demain matin on n'y va !
-je suis le pire des connards, je l'aime mais je l'ai fait souffrir, je ne l'ai pas crue, je l'ai laissée se faire humilier.
-tu as juste suivi le moule, et tu étais en colère contre ton meilleur ami et ta copine.
-mais je me devais de lui faire confiance, de la faire passer avant tout. Mais la vidéo avec sa voix tu penses qu'elle est fausse ? C'est ce qui m'a fait confirmer tout ça.
-je pense qu'elle est vraie mais sortie de son contexte.
-je peux au moins lui envoyer un message ?
-non aucun message ne pourra jamais nous faire pardonner, il faut le lui dire de vive voix, il faut la supplier, elle mérite tout.
-on ne l'a mérite tellement pas, à notre place elle n'aurait jamais douté de nous.
-c'est vrai, elle me manque tellement.
-moi aussi elle me manque beaucoup.

-27 mai-
Pdv Ilyana :

Je suis recroquevillé sur mon lit , je n'ai pas dormi ou peut être que si je rentre dans des phases de sommeil ou plutôt de coma. Je suis entre la réalité et le rêve ou plutôt les cauchemars, je n'ai pas quitté mon lit depuis ce fameux soir, hier je ne suis pas allée au lycée me faisant passer pour malade au près de ma mère, aujourd'hui cependant je devais y aller , mon sac est prêt devant ma porte c'est ma mère qui me l'a préparé cependant je n'y suis pas non plus allé. Je n'en ai pas la force , ni l'envie je me sens tellement vide et tellement mal, j'aime nagé dans l'inconscience parce que je sais que je vais mal mais je ne sais pas pourquoi c'est magique , j'oublie la cause. Cependant par moment je sens ses mains que je tente d'ignorer après tout il ne c'est rien passé.
Je ne sais pas depuis combien je somnole mais on toque à la porte plusieurs fois d'affilée je ne réponds pas, mon téléphone sonne également mais je ne réponds pas non plus, je ne suis juste plus la. Mais ce bruit à réactivé d'un manière ou d'une autre mes sentiments. Sentiments qui m'ont éclaté au visage et la douleur est revenu encore plus forte qu'avant, je me plie en deux dans mon lit , je me lève aussi vite que me le permet la douleur, j'arriverai à temps au toilette pour vomir et je ne comprend pas comment cela est possible étant donné que j'ai rien mangé depuis le bal , à l'évocation de ce mot je vomis de plus belle , je traîne des pieds vers la salle de bain je sais ce qu'il faut que je fasse pour pouvoir de nouveau respirer, je sors ma lame mais je l'a repose aussi vite et je reste à la fixer , je sais que ça ne me suffira pas, plus rien ne suffira plus, je n'ai plus de but dans ma vie, rien ne me retiens, habituellement les idées noirs me viennent de temps à autre et j'ai toujours su les repousser mais aujourd'hui ça me semble être la seule possibilité pour aller mieux . Je ne veux plus ressentir tout ça , je sais que le brouillard est en train de disparaître et je ne sais pas comment vivre sans, je ne veux pas vivre sans. Je prends la décision assez rapidement profitant que le brouillard doit toujours la pour m'aider à tout supporter, je prends mon cartable où  je met mon journal intime, juste après y avoir écrit un mot au tout début à la va vite. Et je me prépare comme si j'allais aller au lycée mécaniquement comme je l'ai toujours fais. Une fois prête, je sors de chez moi en veillant à ne pas passer par la porte principale mais celle de la cuisine, je ne sais pas si la personne qui toquait est toujours là donc je préfère passer par derrière, je sais que c'est pas ma mère puisqu'elle est au travail. Cependant mon esprit embrumé ne cherche pas à en savoir plus. Je pars en direction de n'importe où, passant de rues en rues mon esprit toujours aussi embrumé.